Congrès des maires: Benjamin Griveaux charge François Baroin, entre autres
Offensif, le porte-parole du gouvernement accuse les responsables des maires « d’instrumentalisation politique ». Faute de se rendre au Congrès des maires, le président de la République recevra le bureau de l’association des maires ce soir à l’Élysée, ainsi que les élus.

Congrès des maires: Benjamin Griveaux charge François Baroin, entre autres

Offensif, le porte-parole du gouvernement accuse les responsables des maires « d’instrumentalisation politique ». Faute de se rendre au Congrès des maires, le président de la République recevra le bureau de l’association des maires ce soir à l’Élysée, ainsi que les élus.
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« André Laignel je n’étais même pas né lorsqu’il a été élu maire d’Issoudun pour la première fois ». Le vice-président de l’association des maires de France appréciera ou non la pique du porte-parole de l’Élysée. Lors de son point presse, Benjamin Griveaux s’est montré très offensif envers les « représentants » des maires de France qui « font de l’instrumentalisation politique de leur souffrance du quotidien ».

« Nous sommes du côté des maires pas du côté de ceux qui les instrumentalisent après avoir baissé consciencieusement les dotations lorsqu’ils étaient aux responsabilités »

En plein cœur du Congrès des maires, ce coup de sabot ne risque de ne pas passer inaperçu. Le porte-parole du gouvernement reproche au président de l’AMF François Baroin d’avoir « baissé les dotations lorsqu’il était ministre de l’Économie et des Finances » et de venir dire aujourd’hui « qu’il ne fallait pas le faire ».

Mais les responsables de l’AMF ne sont pas les seuls visés. Alors que le président de la République va recevoir ce soir à l’Élysée quelques centaines de maires, Benjamin Griveaux  tacle « ceux qui ont décliné l’invitation », coupables à ses yeux d’une « forme de contradiction ». L’année passée, au Congrès des maires, Emmanuel Macron s’était engagé à venir « rendre compte chaque année des engagements » du gouvernement, sans toutefois préciser où. Son choix de jouer à domicile est mal perçu par les maires qui y voient une forme de défilade.  

« Le bureau de l’association des maires de France sera reçu par le président de la République comme il s’y était engagé », coupe Benjamin Griveaux assurant que le président de la République « donnera des réponses concrètes » aux maires de France.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le