Congrès LR : Gérard Larcher, le président du Sénat, rallie Valérie Pécresse
Gérard Larcher, le président du Sénat, a apporté jeudi soir son soutien à Valérie Pécresse pour le congrès LR. La présidente de l’Ile-de-France, bien que deuxième au premier tour, juste derrière Eric Ciotti, s’impose désormais comme la favorite du scrutin pour l’investiture du parti à la présidentielle.

Congrès LR : Gérard Larcher, le président du Sénat, rallie Valérie Pécresse

Gérard Larcher, le président du Sénat, a apporté jeudi soir son soutien à Valérie Pécresse pour le congrès LR. La présidente de l’Ile-de-France, bien que deuxième au premier tour, juste derrière Eric Ciotti, s’impose désormais comme la favorite du scrutin pour l’investiture du parti à la présidentielle.
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Un nouveau soutien de taille pour Valérie Pécresse. La présidente de la région Île-de-France, arrivée deuxième au premier tour du Congrès LR jeudi, a reçu dans la soirée le soutien du président du Sénat Gérard Larcher. Devancée de moins de 700 voix par le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, la candidate à l’investiture LR pour la présidentielle bénéficie déjà du soutien des trois autres candidats de cette vraie fausse primaire : Xavier Bertrand, Philippe Juvin et Michel Barnier. Ce qui pourrait lui permettre de reprendre aisément la main durant le second tour, dont le scrutin s’est ouvert ce vendredi à 8 heures.

« Mon parcours politique et ma vision de la France guident mon choix. Je choisis donc Valérie Pécresse pour ce second tour », a expliqué le président du Sénat dans un communiqué. Il indique toutefois avoir « du respect et de l’amitié pour Éric Ciotti, pour la force de ses convictions et pour la campagne volontaire qu’il a menée au premier tour ».

Ce ralliement ne surprend guère, dans la mesure où Gérard Larcher avait présidé le comité de soutien à Valérie Pécresse aux dernières élections régionales. « Nous avons créé une formidable dynamique pour cette campagne (du congrès LR), elle portera notre candidat dans l’union et le rassemblement autour des valeurs que nous avons en partage », assure le troisième personnage de l’État, qui ne doute pas que sa famille affiche samedi, à l’issue du second tour, un visage uni : « C’est le rassemblement qui sera notre feuille de route autour de celle ou celui qui sera désigné par nos adhérents », affirme-t-il.

Autre poids lourd de la droite sénatorial : Bruno Retailleau, le patron du groupe LR, qui n’est pas encore sorti de la neutralité qu’il a affiché durant le second tour. Jeudi, Éric Ciotti a fait savoir qu’il souhaiterait voir ce filloniste à la tête d’un « grand ministère de la sécurité ». Sollicité par Public Sénat, Bruno Retailleau a fait savoir qu’il s’exprimerait sur Twitter.

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