Congrès : « Si Emmanuel Macron affaiblit Edouard Philippe, il se tire une balle dans le pied » selon Philippe Bas

Congrès : « Si Emmanuel Macron affaiblit Edouard Philippe, il se tire une balle dans le pied » selon Philippe Bas

Le président LR de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas, voit d’un très mauvais œil la décision d’Emmanuel Macron de réunir le Congrès lundi 3 juillet. « Il exerce (sa prérogative constitutionnelle) au moment le plus inopportun car le lendemain, il est prévu que le premier ministre fasse sa déclaration de politique générale à […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président LR de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas, voit d’un très mauvais œil la décision d’Emmanuel Macron de réunir le Congrès lundi 3 juillet. « Il exerce (sa prérogative constitutionnelle) au moment le plus inopportun car le lendemain, il est prévu que le premier ministre fasse sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale » souligne le sénateur de la Manche, interrogé dans « Politique 360 », sur Public Sénat. « Nous vivons dans un régime parlementaire et le temps qui s’ouvre la semaine prochaine est celui de la mise en jeu de la responsabilité du gouvernement devant le Parlement » souligne-t-il.

Selon Philippe Bas, la prise de parole d’Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès « a pour effet d’effacer l’autonomie du premier ministre devant les chambres. C’est une vison des institutions excessivement présidentialiste dans un régime parlementaire ». Il ajoute :

« Ça affaiblit le premier ministre. Et un Président fort a besoin d’un premier ministre fort car c’est lui qui porte les réformes devant l’Assemblée nationale et le Sénat. Et s’il l’affaiblit, il se tire une balle dans le pied ».

Edouard Philippe est-il ramené au rang de collaborateur ? « Il n’a surtout pas besoin d’un simple commis » répond le président de la commission des lois de la Haute assemblée.

Partager cet article

Dans la même thématique

PARIS , LES CANDIDATS REMI FERAUD ET EMMANUEL GREGOIRE
8min

Politique

« Force du dégagisme », « fin de cycle » et « bataille de chiens » à venir : les socialistes font le bilan, après la victoire d’Emmanuel Grégoire face à Rémi Féraud

La victoire d’Emmanuel Grégoire, dès le premier tour, lors de la primaire PS qui l’opposait au sénateur Rémi Féraud s’explique notamment par « la volonté de tourner la page Hidalgo » chez les militants, mais aussi le poids des rapports de force issus du congrès PS ou la « dérive clanique » autour de la maire sortante.

Le

SIPA_01206229_000010
6min

Politique

Programmation de l’énergie : en commission, les sénateurs ne reprennent pas le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque

En commission des affaires économiques, les sénateurs ont adopté la proposition de loi sénatoriale, dite Gremillet, qui avait été passablement dénaturée par des amendements des députés LR et RN, puis finalement rejetée par l’Assemblée nationale. Le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque ou encore la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne figurent plus dans le texte adopté en commission pour une deuxième lecture prévue la semaine prochaine.

Le

Congrès : « Si Emmanuel Macron affaiblit Edouard Philippe, il se tire une balle dans le pied » selon Philippe Bas
3min

Politique

Loi Duplomb : un texte qui permet « de mettre les agriculteurs français au même niveau que les agriculteurs européens », assure son auteur

Ce mardi, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, auteur du texte « visant à lever les contraintes sur le métier d’agriculteur », était invité sur la matinale de Public Sénat. Il a évoqué l’accord trouvé en commission mixte paritaire sur sa proposition de loi, ainsi que les critiques qu’elle suscite, notamment en ce qui concerne la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2018.

Le

Congrès : « Si Emmanuel Macron affaiblit Edouard Philippe, il se tire une balle dans le pied » selon Philippe Bas
2min

Politique

Canicule : « La vigilance rouge ne concerne pas que les publics les plus fragiles, elle concerne tout le monde », déclare François Bayrou

Alors que la France fait face à un épisode caniculaire, François Bayrou, accompagné de Catherine Vautrin, Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi au centre opérationnel de gestion des crises du ministère de l’Intérieur. L’objectif était de faire état de l’ensemble des mesures prises pour faire face à cette vague de chaleur.

Le