Constitution : « La voie parlementaire est, à ce stade, privilégiée », prétend Hugues Renson

Constitution : « La voie parlementaire est, à ce stade, privilégiée », prétend Hugues Renson

Le député (LREM) de Paris indique dans Parlement Hebdo que l’adoption par le Congrès de la future réforme constitutionnelle était à ce stade « privilégiée ». Il souligne également que la majorité a « une obligation de résultat » et que la réforme ira « à son terme ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Traduction d’un engagement de campagne, la réforme institutionnelle sera « menée à son terme », martèle Hugues Renson, l’un des vice-présidents (LREM) de l’Assemblée nationale, dans l’émission Parlement Hebdo. « Il s’agit pour nous de transformer la démocratie, de la moderniser, c’est aussi important que la transformation économique ou la transformation sociale ».

Alors que certains points de la réforme, comme la limitation des renouvellements d’un mandat dans le temps, menacent l’émergence d’un consensus entre l’Assemblée et le Sénat, Hugues Renson assure que l’option du référendum, de plus en plus invoquée par la majorité, n’est pas en première ligne. « La voie parlementaire est, à ce stade, privilégiée », assure-t-il, tout en ne fermant aucune porte.

Une « obligation de résultat »

Selon lui, cette réforme sera menée « à son terme ». « Dans ce domaine, comme dans d’autres », Hugues Renson insiste sur « l’obligation de résultat » de sa famille politique. « Il y a plusieurs façons d’y arriver », dit-il.

Le vice-président de l’Assemblée s’est dit convaincu qu’un accord pourra se dessiner entre les deux chambres. « Je ne crois pas que ce soit dans l’état d’esprit du président du Sénat de bloquer quelque réforme que ce soit parce que je crois qu’au fond il n’est pas aussi conservateur qu’on pourrait le lire ici ou là. »

En ne nommant personne, Hugues Renson met en garde contre les « conservatismes » qui pourraient mettre en péril la réforme institutionnelle. « Ce qui me poserait problème, c’est qu’à cause du conservatisme de gens qui veulent préserver le système dans lequel ils sont depuis tant et tant d’années, certains qui ont reçu un mandat des Français ne puissent pas aller au bout de leur démarche. »

Dans la même thématique

PARIS: MEDEF, Audition des principales tetes de liste aux prochaines elections europeennes
7min

Politique

Sondages sur les européennes : Bardella caracole en tête, Glucksmann talonne Hayer

A un peu plus d’un mois des élections européennes, le dernier sondage réalisé par l’institut Harris-Interactive et Toluna pour M6, Challenges et RTL, confirme les tendances de ces dernières semaines. Loin devant, la liste du Rassemblement National (31%) écrase la concurrence, plus du double devant la majorité présidentielle (15%), qui voit son avance sur la liste socialiste (14%), fondre comme neige au soleil.

Le

Au sein de la droite sénatoriale, de plus en plus de sénateurs tentés par le parti Horizons
8min

Politique

Au sein de la droite sénatoriale, de plus en plus de sénateurs tentés par le parti Horizons

Le président de la commission de l’aménagement du territoire, Jean-François Longeot, rejoint Horizons, tout en restant dans son groupe de l’Union centriste. Pour les membres du parti d’Edouard Philippe, il ne fait aucun doute que d’autres l’imiteront après les européennes. Des membres du groupe LR confirment que certains collègues « se posent des questions ».

Le

Constitution : « La voie parlementaire est, à ce stade, privilégiée », prétend Hugues Renson
6min

Politique

Européennes 2024 : quelles sont les principales mesures du programme de Valérie Hayer ?

Valérie Hayer présentait, ce lundi, 48 propositions de son programme pour que « l’Europe ne meure pas ». Parmi les mesures mises en évidence, un « Plan Europe 2030 », destiné à compléter le Pacte vert, un investissement 100 milliards pour le réarmement de l’UE, l’inscription du droit à l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux ou encore une hausse des moyens de Frontex.

Le