Constitution: sauf « mauvaise foi », « nous devrions aboutir » avec le Sénat, selon Ferrand

Constitution: sauf « mauvaise foi », « nous devrions aboutir » avec le Sénat, selon Ferrand

Le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a estimé jeudi que, "sauf mauvaise foi", "nous devrions aboutir" à un accord...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a estimé jeudi que, "sauf mauvaise foi", "nous devrions aboutir" à un accord avec le Sénat, à majorité de droite, sur le projet de révision constitutionnelle.

"Le Sénat partage avec nous la défense et la promotion des droits du Parlement et la meilleure prise en compte des territoires", deux enjeux "très fortement pris en compte", a affirmé M. Ferrand, rapporteur général du projet de révision, lors d'une conférence de presse au côté des corapporteurs et porte-parole des groupes LREM et MoDem.

"Sur la base de ces deux objectifs et sauf à être de mauvaise foi - ce que je ne prête pas aux sénateurs - nous devrions aboutir", a poursuivi le député LREM du Finistère et ancien ministre, avant l'examen du projet de loi à partir de mardi dans l'hémicycle.

Un peu plus tôt, sur LCP, le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, a, lui, considéré que "pour l'instant, les conditions d'un accord ne sont pas réunies" et qu'"il ne faut pas que cette révision constitutionnelle soit utile au seul Emmanuel Macron en concentrant toujours plus de pouvoirs vers un hyper président".

Pour toute révision de la Loi fondamentale, "nous ne pouvons rien faire les uns sans les autres" car "il faudra au bout du bout que le Sénat adopte" le même texte que l'Assemblée, a ajouté M. Ferrand.

"Je dis souvent à des collègues +c'est pas la peine de vous enhardir pour amender des choses dont on sait que le Sénat ne veut pas, ça ne sert à rien+", a-t-il martelé, comme il l'a fait lors de l'examen du texte en commission, face à des amendements sur la Corse ou les langues régionales notamment.

"Il faut trouver ce qui permettra d'aboutir", a encore insisté le président du groupe majoritaire de l'Assemblée.

Quant au dialogue avec le gouvernement, "ça se passe bien", selon lui. De façon générale, selon M. Ferrand, "celui qui porte un texte, même quand il est un parlementaire, n'aime pas qu'on y touche, parce qu'il le trouve très bien" donc "forcément le porteur du texte a des réticences" face aux amendements. "C'est notre travail de conviction" qu'il faut mener.

Dans la même thématique

SIPA_01176546_000004
6min

Politique

Soumission chimique : 50 propositions pour mettre fin à une « errance collective » sur ce phénomène

La députée Modem, Sandrine Josso et la sénatrice RDSE, Véronique Guillotin ont remis 50 propositions à la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé pour prévenir et lutter contre le procédé de la soumission chimique. Des propositions qui sont issues de la mission gouvernementale initiée il y a un an et demi, dans la foulée de l’affaire Joël Guerriau.

Le

France Politics
5min

Politique

Gérald Darmanin invite l’ensemble des parlementaires ce lundi pour « un cocktail dinatoire », du « jamais vu »

Le ministre de la Justice ne fait pas les choses à moitié. Gérald Darmanin a invité l’ensemble des députés, sénateurs et eurodéputés ce lundi soir, Place Vendôme, soit plus de 1.000 personnes, pour « un temps d’échange sur les grandes orientations du ministère de la Justice ». Une invitation qui étonne pour le moins au sein de l’opposition…

Le