Politique
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
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Par Marion D'Hondt
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Sur le projet de loi « d’urgence économique et sociale », discuté hier à l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu considère que « ce gouvernement bricole la France. » Pour lui, les ministres « n’ont pas de cap, ils ne savent pas où ils nous emmènent, ils cherchent à gagner du temps. »
Selon Sébastien Chenu, cette loi ne propose « aucune solution pérenne. » Elle comporte « de petites mesures, souvent injustes. » Il considère que « les Français vont se réveiller avec une terrible gueule de bois. »
Sébastien Chenu considère que « le gouvernement a plein de sources de financement : l’évasion fiscale, la fraude sociale, le coût de l’immigration », mais qu’il « refuse d’y toucher. » Alors, prévient-il, « l’effet boomerang sera très fort. »
Sur la conduite des débats, Sébastien Chenu considère que « le président cherche à bâillonner l’opposition. » En effet, constate-t-il, « les députés RN ont eu zéro temps de parole. » Pour lui, cela est révélateur d’une « incapacité à affronter le débat. »
Sur la consultation, elle est, pour Sébastien Chenu, « un enfumage absolu. » « Le but du gouvernement est de faire taire les Français » considère-t-il. Le député « fait confiance aux Gilets jaunes [qui] sont des citoyens responsables. » Ainsi, « les Gilets jaunes feront ce qu’ils voudront » face aux mesures proposées.
Sur les couacs du gouvernement, Sébastien Chenu est sévère : « Ce sont des amateurs. » Pour lui, « ces gens-là ne font pas de la politique, ils défendent leurs intérêts. » Emmanuel Macron est « un techno [qui] n’a jamais mis les pieds sur le terrain », tandis que les députés En Marche « ne servent à rien. » Le député conclut : « Ils ne savent pas gouverner la France. »
À propos du fichage S, pour « sûreté de l’État », Sébastien Chenu distingue entre les fichés S pour radicalisme et les autres. Pour lui, « seuls comptent les fichés S pour radicalisme, c’est eux qu’il faut surveiller en priorité. » Il se prononce pour l’expulsion des fichés S étrangers ainsi que pour la déchéance de nationalité des binationaux.
Sébastien Chenu déplore enfin que le fichage S soit « juste un outil de renseignement [qui] ne prévoit pas de sanction. » Il propose de donner accès aux maires aux fichés S de leur commune, proposition reprise par Christophe Castaner. Il conclut : « Le gouvernement viendra à nos solutions. Ce rapport [Pillet] ne sert qu’à excuser le désengagement, la nullité et l’incapacité. »
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