Moins d'un Français sur six fait confiance aux politiques pour réduire le chômage, mais à l'approche de la présidentielle, Emmanuel Macron est le candidat jugé le plus crédible, selon un sondage Harris pour le site de recherche d'emploi Indeed publié vendredi.
Selon l'enquête d'opinion, 16% des personnes interrogées accordent leur confiance aux "responsables politiques" pour "réduire le chômage", contre 84% qui affichent leur défiance.
Parmi les cinq principaux candidats à l'élection présidentielle, c'est Emmanuel Macron (En Marche!) qui s'en tire le mieux : 38% des Français le jugent "capable", s'il était élu, de faire baisser le chômage. Ils ne sont que 30% à partager cette opinion à l'égard de François Fillon (LR), 27% concernant Marine Le Pen (FN) comme Benoît Hamon (PS-EELV), et 25% pour Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise).
Mais plus de trois Français sur quatre (77%) regrettent que le sujet de l'emploi ne soit "pas suffisamment traité" dans le cadre de la campagne.
Pour les Français, les priorités sont de "lutter contre le chômage des jeunes" (92%), de "faciliter le recrutement pour les petites et moyennes entreprises (PME)" (90%), de "lutter contre le travail précaire" (81%), "contre la concurrence étrangère" (80%) et "contre le chômage des seniors" (76%).
Au-delà de la présidentielle, les Français font davantage confiance aux "citoyens eux-mêmes" (67%) et aux "entreprises privées" (60%) contre le chômage. Les "syndicats de salariés", eux, récoltent la confiance de moins d'un tiers des sondés (31%).
Le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, à Besançon lors d'un meeting le 9 mars 2017
AFP
Ils estiment, par ailleurs, que les deux principales causes de la situation française (9,7% de chômage en métropole) sont "un système d'aides sociales trop favorable" (39%) et "la précarisation du monde du travail" (39%). La première cause est plus citée par les sympathisants de droite et la seconde par ceux de gauche.
Sont également cités "un code du travail trop rigide" (35%) et "des cursus de formation pas adaptés" (32%).
Sondage réalisé en ligne du 28 février au 2 mars auprès d'un échantillon de 1.014 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4% à 3,1%.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.