Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
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Par Helena Berkaoui
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Invité de Territoires d’Infos, ce lundi, le secrétaire général de Force ouvrière a réagi aux propos de Pierre Gattaz qui avait suggéré l’instauration « d’un contrôle journalier des chômeurs » dans leur recherche d’emploi. « Qu’il se taise » a intimé Jean-Claude Mailly. Il considère que ses propos représentent « une stigmatisation des chômeurs. » Agacé par la sortie du patron du MEDEF, Jean-Claude Mailly juge que « c’est de la provocation, il est familier de ce type de sortie » considère-t-il. Selon Jean-Claude Mailly, le patron du MEDEF «devrait s’abstenir de tel comportement. »
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait fait part de ses doutes quant au « succès » de cette proposition. Et d’ajouter que Pierre Gattaz était « légitime à le poser (le débat NDLR), mais on peut imaginer assez facilement qu'il risque de ne pas avoir le succès qu'il escompte. » Cette proposition avait irrité une partie de la classe politique (lire notre article).
« Il n’y a pas 6 millions d’emplois disponibles dans notre pays » précise Jean-Claude Mailly.
« Qu’il faille un suivi, un contrôle bien entendu mais la très grande majorité des gens qui sont au chômage aimeraient bien bosser. Il peut y avoir ici ou là des gens qui peuvent abuser, comme dans tout système (…) Qu’il y ait des sanctions c’est déjà prévu dans les textes mais il ne faut pas non plus stigmatiser en permanence les chômeurs » ajoute Jean-Claude Mailly.
L'intégrale du 3 novembre 2025