Contrôle des chômeurs : Mailly recommande à Gattaz de « se taire »
Jean-Claude Mailly était l’invité de Territoires d’Infos, ce lundi. Réagissant à la proposition polémique du patron du MEDEF, Pierre Gattaz, Jean-Claude Mailly lui a fermement recommandé de « se taire. »

Contrôle des chômeurs : Mailly recommande à Gattaz de « se taire »

Jean-Claude Mailly était l’invité de Territoires d’Infos, ce lundi. Réagissant à la proposition polémique du patron du MEDEF, Pierre Gattaz, Jean-Claude Mailly lui a fermement recommandé de « se taire. »
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos, ce lundi, le secrétaire général de Force ouvrière a réagi aux propos de Pierre Gattaz qui avait suggéré l’instauration « d’un contrôle journalier des chômeurs » dans leur recherche d’emploi.  « Qu’il se taise » a intimé Jean-Claude Mailly. Il considère que ses propos représentent « une stigmatisation des chômeurs. » Agacé par la sortie du patron du MEDEF, Jean-Claude Mailly juge que « c’est de la provocation, il est familier de ce type de sortie » considère-t-il. Selon Jean-Claude Mailly, le patron du MEDEF «devrait s’abstenir de tel comportement. »

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait fait part de ses doutes quant au « succès » de cette proposition. Et d’ajouter que Pierre Gattaz était « légitime à le poser (le débat NDLR), mais on peut imaginer assez facilement qu'il risque de ne pas avoir le succès qu'il escompte. » Cette proposition avait irrité une partie de la classe politique (lire notre article).

« Il n’y a pas 6 millions d’emplois disponibles dans notre pays » précise Jean-Claude Mailly.

« Qu’il faille un suivi, un contrôle bien entendu  mais la très grande majorité des gens qui sont au chômage aimeraient bien bosser. Il peut y avoir ici ou là des gens qui peuvent abuser, comme dans tout système (…) Qu’il y ait des sanctions c’est déjà prévu dans les textes mais il ne faut pas non plus stigmatiser en permanence les chômeurs » ajoute Jean-Claude Mailly. 

Partager cet article

Dans la même thématique

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le

Contrôle des chômeurs : Mailly recommande à Gattaz de « se taire »
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le