Convention citoyenne: « rien n’est interdit », assure Édouard Philippe

Convention citoyenne: « rien n’est interdit », assure Édouard Philippe

"Rien n'est interdit" à la toute nouvelle Convention citoyenne pour le climat qui va faire des propositions contre le...
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"Rien n'est interdit" à la toute nouvelle Convention citoyenne pour le climat qui va faire des propositions contre le réchauffement climatique, a assuré vendredi le Premier ministre, soulignant toutefois qu'elle devrait proposer des financements des mesures mises en avant.

"Rien n'est interdit, il est toujours possible d'adapter notre droit et même notre cadre institutionnel", a déclaré Édouard Philippe à l'ouverture de cette assemblée inédite de 150 citoyens tirés au sort, notant toutefois son hostilité à une écologie "punitive" ou "brutale".

"Vous pourrez évidemment proposer de mobiliser l'argent public mais comme il n'y a pas d'argent magique, il faudra nous indiquer (...) si d'éventuelles nouvelles priorités doivent être financées par de la dette, de l'impôt, ou des économies", a-t-il ajouté.

Il a également répété la promesse d'Emmanuel Macron de soumettre les futures propositions aux législateurs.

"Je ne peux pas vous promettre que toutes vos propositions vont être appliquées, je vous mentirais si je vous disais ça", a-t-il noté.

Mais "ce que je peux vous garantir, c'est que vos propositions, si elles relèvent d'une forme de consensus, seront soumises à l'examen de l'Assemblée nationale et du Sénat", voire le cas échéant si elles relèvent d'un "débat national", à référendum.

Cette Convention citoyenne annoncée par le président à l'issue du "grand débat" destiné à tirer les leçons de la crise des "gilets jaunes" est une première. Mais elle pourrait se renouveler, a indiqué le Premier ministre.

"Si cette convention fonctionne bien, et pourquoi fonctionnerait-elle mal, il y en aura d'autres sur d'autres thématiques. Nous souhaitons avec le président faire du projet auquel vous participez une des modalités permanentes de la vie démocratiques", a insisté Édouard Philippe.

Il a appelé les 150 citoyens de cette première Convention à "être au rendez-vous" sur un sujet qui inquiète les Français et sur lequel "nos enfants eux-mêmes nous interpellent".

Évoquant une nouvelle fois l'écologie "souriante", il a repoussé les "discours d’apocalypse". "Ils peuvent avoir une forme d'utilité mais ils accusent, ils angoissent et même peut-être parfois ils tétanisent: si on vous dit que tout est perdu, pourquoi agir ?".

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