COP23 : « Si Macron veut agir concrètement qu’il retire la France du traité CETA » affirme Philippot
Le président des Patriotes, invité de Territoires d’Infos ce jeudi, a réagi au discours à la COP23 à Bonn. Sceptique sur l’action du président de la République en matière de climat, il lui reproche notamment les traités de libre-échange.

COP23 : « Si Macron veut agir concrètement qu’il retire la France du traité CETA » affirme Philippot

Le président des Patriotes, invité de Territoires d’Infos ce jeudi, a réagi au discours à la COP23 à Bonn. Sceptique sur l’action du président de la République en matière de climat, il lui reproche notamment les traités de libre-échange.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce jeudi, Florian Philippot a réagi au discours d’Emmanuel Macron à la COP23 (Lire notre article). L’ancien bras de droit de Marine le Pen reproche au président de la République une forme d’incohérence dans sa lutte pour le climat. Le CETA en ligne de mire. Selon Florian Philippot « si Monsieur Macron veut agir concrètement » pour le climat, il faut « qu’il retire la France du traité CETA. » Cet accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada est partiellement entré en vigueur le 21 septembre dernier. La ratification du CETA aura lieu devant le parlement à l’automne 2018.

Lire aussi : Une « mise sous surveillance » du Ceta qui ne convainc pas les ONG

« Quand j’entends le même jour où Monsieur Macron est à la COP23, son ministre de l’Agriculture dire “ben écoutez s‘il y a du bœuf aux hormones qui arrive en France à cause du traité CETA (…) ben on informera les consommateurs sur l’étiquetage.” C’est irresponsable de dire ça » s’agace Florian Philippot. Il dénonce par ailleurs l’impact écologiste des traités de libre-échange, « on va produire à des milliers de kilomètres parfois dans des pays qui n’ont pas de normes environnementales ou très peu alors en fait on tue l’emploi et on tue la planète. »

Le président des Patriotes reconnaît toutefois qu’il « y a beaucoup de bonnes intentions, il y a des choses qui sont faites aussi, les énergies renouvelables avancent heureusement. » Il estime cependant qu’il « y a une grande politique de fond qui n’est pas menée. » Selon lui, « ces grands traités sont pollueurs, il faut y mettre fin, il faut relocaliser l’économie, produire et consommer au plus près. »

Partager cet article

Dans la même thématique

COP23 : « Si Macron veut agir concrètement qu’il retire la France du traité CETA » affirme Philippot
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

COP23 : « Si Macron veut agir concrètement qu’il retire la France du traité CETA » affirme Philippot
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le