Copé (LR): on ne peut pas mélanger parti de gouvernement et parti extrémiste
Jean-François Copé a estimé dimanche que Laurent Wauquiez dirigeait Les Républicains de façon "solitaire" en avançant des...

Copé (LR): on ne peut pas mélanger parti de gouvernement et parti extrémiste

Jean-François Copé a estimé dimanche que Laurent Wauquiez dirigeait Les Républicains de façon "solitaire" en avançant des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-François Copé a estimé dimanche que Laurent Wauquiez dirigeait Les Républicains de façon "solitaire" en avançant des propositions "extrémistes", au risque de ne plus en faire "un parti de gouvernement".

"On a l'impression qu'il y a deux chemins parallèles qui ne se rejoignent jamais, on a d'un côté le chemin qu'a emprunté Laurent Wauquiez tout seul, qui avance avec des propositions qui sont le plus souvent extrémistes et solitaires, et puis de l'autre il y a nous tous, maires, députés, ancien ministres, qui agissons sur le terrain", a déclaré le maire de Meaux au Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews, donnant l'exemple du slogan de LR "Pour que la France reste la France" - selon lui, "c'est sûr que c'est la même chose" que le slogan "La France aux Français" du FN.

Or selon M. Copé, "le débat n'est plus tant entre la gauche et la droite, il est entre des partis de gouvernement, dédiés à agir concrètement, et de l'autre des partis extrémistes. Le clivage il est là et on ne peut être un pied dans l'un, un pied dans l'autre", a-t-il dit, appelant à "être totalement hermétique avec le FN et ses composants".

"A partir du moment où on n'est pas hermétique par rapport à eux, où on laisse à penser qu'on pourrait faire des petits bouts d'alliance, des petites compromissions, là nous ne sommes plus crédibles parce qu'on ne peut pas mélanger parti extrémiste et parti de gouvernement, ce sont deux natures différentes", a fait valoir M. Copé.

Selon l'ex-président de l'UMP, M. Wauquiez "fait l'essentiel de son discours (...) sur des propositions qui ne sont pas crédibles, par exemple quand vous dites que sur l'immigration vous allez faire un référendum" alors que "le sujet c'est qu'il y a des actions concrètes à mener".

Idem sur le sujet des délinquants sexuels, quand "la seule proposition qui est faite c'est de dire on va faire de la castration chimique, on voit bien qu'on ne connaît pas le sujet (...) mais sur le moment ça frappe les esprits".

"Nous avons un besoin sur le fond des choses, sur tous ces sujets d'être un parti qui a vocation à gouverner et donc d'être crédibles et de ne pas être insincères", a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Copé (LR): on ne peut pas mélanger parti de gouvernement et parti extrémiste
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le

Copé (LR): on ne peut pas mélanger parti de gouvernement et parti extrémiste
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « La réalité du travail fait que l’on ne peut pas tous travailler forcément jusqu’au même âge », souligne Laurent Berger

Ce jeudi, Laurent Berger, directeur de l’Institut Mutualiste de l’Environnement et de la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance et Benoit Bazin, PDG du groupe Saint Gobain, étaient les invités de la matinale de Public Sénat. Auteurs du livre « Voies de passage », ils sont revenus sur le conclave sur les retraites qui s’est achevé la semaine dernière.

Le

Loi Duplomb : les sénateurs PS déposeront un recours au Conseil constitutionnel
2min

Politique

Loi Duplomb : les sénateurs de gauche déposeront un recours au Conseil constitutionnel

Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes, les écologistes et les communistes du Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux aux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.

Le