Coronavirus: 10 députés contaminés

Coronavirus: 10 députés contaminés

Dix députés ont été atteints par le coronavirus, ainsi que quatre membres du personnel et deux collaborateurs de l'Assemblée, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Dix députés ont été atteints par le coronavirus, ainsi que quatre membres du personnel et deux collaborateurs de l'Assemblée, a indiqué jeudi soir la Chambre basse, qui a pris des mesures destinées à freiner la propagation du virus.

En outre huit personnes sont prises en charge par les services de santé en vue d'un dépistage, ajoute l'Assemblée dans un communiqué, précisant que tous les cas confirmés "sont en situation d'isolement".

Quatre députés ont annoncé jeudi être atteints par le coronavirus: les LREM Sandrine Mörch et Raphaël Gérard, après le chef de file des communistes André Chassaigne et la députée UDI Maina Sage.

"A la suite de différents symptômes grippaux, j'ai été diagnostiquée positive au Covid-19 ce jour", a annoncé jeudi sur Twitter Mme Mörch (Haute-Garonne), qui précise faire partie de la commission des Affaires culturelles où certains de ses collègues ont été atteints par le virus.

"Ne présentant pas de symptôme nécessitant une hospitalisation", la députée de 58 ans indique devoir juste "rester isolée" pendant 14 jours à son domicile afin d'éviter toute transmission "sans déni ni panique".

Son collègue LREM de la commission des Affaires culturelles Raphaël Gérard (Charente-Maritime) a lui aussi été diagnostiqué. L'élu de 51 ans est actuellement hospitalisé mais son état ne suscite "aucune inquiétude", indique son entourage.

Peu avant eux, le chef de file du groupe communiste à l'Assemblée, André Chassaigne, a annoncé sur Facebook être atteint par le Covid-19, mais "sans aucun problème de santé".

Hospitalisé au CHU de Clermont-Ferrand, le député du Puy-de-Dôme, âgé de 69 ans, précise qu'il est "en chambre d'isolement pour quelques jours avant d'être confiné à (son) domicile pour terminer les 14 jours de +quarantaine+". "Je suis en pleine forme, sans aucun problème de santé. En quelque sorte, un simple repos forcé", écrit-il.

Un peu plus tôt, la députée UDI Maina Sage, 44 ans, avait été diagnostiquée en Polynésie française, devenant le premier cas dans cette collectivité d'outre-mer.

Les autres députés concernés sont les socialistes Michèle Victory et Sylvie Tolmont, les marcheurs Guillaume Vuilletet et Elisabeth Toutut-Picard, ainsi que Jean-Luc Reitzer, du groupe LR, seul député à être sévèrement atteint.

Selon les dernières informations, M. Reitzer est toujours hospitalisé dans un état stationnaire et inquiétant.

Le dixième député contaminé n'a pas encore été identifié.

L'Assemblée nationale, qui tourne au ralenti en cette période de trêve parlementaire en vue des municipales, a pris une série de mesures pour lutter contre la propagation du virus, comme l'incitation au télétravail.

Dans la même thématique

Coronavirus: 10 députés contaminés
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Coronavirus: 10 députés contaminés
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le