Coronavirus : Bruno Retailleau estime qu’on est « allé trop loin dans la globalisation »
Au micro de Public Sénat, le chef de file des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau a indiqué que « le besoin d’État, de services publics sont un certain nombre de repères qui sont indispensables ».

Coronavirus : Bruno Retailleau estime qu’on est « allé trop loin dans la globalisation »

Au micro de Public Sénat, le chef de file des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau a indiqué que « le besoin d’État, de services publics sont un certain nombre de repères qui sont indispensables ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« Une position d’accompagnement constructive. Le temps n’est pas aux polémiques ». C’est l’état d’esprit du président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, quelques minutes avant l’examen en séance du « projet de loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 ».

Pour le sénateur de Vendée, le coronavirus s’apparente à « une énorme leçon de modestie pour l’Homme moderne qui se croit prémuni de tout ». En conséquence, Bruno Retailleau préconise, par exemple, une relocalisation en Europe et en France de l’industrie pharmaceutique (…) je pense que nous sommes allés beaucoup trop loin dans la globalisation (…) Quand il y a une crise on se tourne vers qui ? Vers le chef de l’État, vers la Nation. Le besoin d’État, de services publics, sont un certain nombre de repères qui sont indispensables » a-t-il loué. Un point de vue qui pourrait parfaitement être salué par ses collègues situés de l’autre côté de l’hémicycle, sur les bancs du groupe communiste. Difficilement imaginable il y a encore un mois…

Partager cet article

Dans la même thématique

Coronavirus : Bruno Retailleau estime qu’on est « allé trop loin dans la globalisation »
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le