Coronavirus : l’État est « beaucoup plus souple » sur le budget des collectivités, explique Jacqueline Gourault
Le gouvernement a suspendu l’objectif de limiter à 1,2% la hausse des dépenses des collectivités, en raison de la crise. La ministre Jacqueline Gourault défend « une logique partenariale très forte entre État et collectivités » pour « trouver les solutions ».

Coronavirus : l’État est « beaucoup plus souple » sur le budget des collectivités, explique Jacqueline Gourault

Le gouvernement a suspendu l’objectif de limiter à 1,2% la hausse des dépenses des collectivités, en raison de la crise. La ministre Jacqueline Gourault défend « une logique partenariale très forte entre État et collectivités » pour « trouver les solutions ».
Public Sénat

Par P

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Face à la crise, le gouvernement entend aider les collectivités locales. « Nous avons permis aux collectivités d’exécuter leur budget dans des conditions beaucoup plus souples qu’habituellement, comme l’avait demandé le Sénat lors de l’examen de la loi d’urgence » a souligné, lors des questions d’actualité au gouvernement, ce mercredi, la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault. Elles pourront ainsi exécuter des « dépenses d’investissement et de fonctionnement, avant le vote du budget », repoussé en juillet.

« Le gouvernement a immédiatement pris des décisions de suspendre les contrats dits de Cahors de maîtrise de la dépense publique, conscient de la pression qui risque d’être exercé sur les dépenses de fonctionnement » a précisé la ministre, évoquant ici l’objectif, voulu par le gouvernement, de limiter à 1,2% les dépenses des collectivités. Par ailleurs, « un fonds national de solidarité a été créé, financé à hauteur de 5,5 milliards d’euros ».

« État et collectivités doivent s’organiser pour que les entreprises disposent d’interlocuteurs bien identifiés dans une logique de guichet unique » ajoute Jacqueline Gourault, qui soutient que « ce n’est que dans une logique partenariale très forte qu’État et collectivités trouveront les solutions les plus adaptées pour l’avenir de nos territoires. Le gouvernement veut répondre à la crise et c’est par elles que se préparera l’après ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Coronavirus : l’État est « beaucoup plus souple » sur le budget des collectivités, explique Jacqueline Gourault
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le