Coronavirus : « On a franchi un cap. Jusqu’à hier, les Français se disaient à moitié inquiets » analyse Emmanuel Rivière (Kantar)
Les annonces du Président de la République jeudi soir pour limiter la propagation du Covid-19 vont changer l’organisation du pays. Travail, hôpitaux, écoles, tous les secteurs sont concernés « jusqu’à nouvel ordre ».

Coronavirus : « On a franchi un cap. Jusqu’à hier, les Français se disaient à moitié inquiets » analyse Emmanuel Rivière (Kantar)

Les annonces du Président de la République jeudi soir pour limiter la propagation du Covid-19 vont changer l’organisation du pays. Travail, hôpitaux, écoles, tous les secteurs sont concernés « jusqu’à nouvel ordre ».
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L’institut de sondage Kantar apporte un éclairage sur les mesures drastiques prises par l’exécutif alors que la pandémie touche de plein fouet la France. Emmanuel Macron a annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires, de la crèche à l’université, et des facilitations de chômage technique et de télétravail.

Un nouveau cap qui a fait comprendre l’ampleur de l’épidémie et ses conséquences sanitaires et économiques. « On a franchi un cap. Jusqu'à hier, les Français se disaient à moitié inquiets. Et là tout d'un coup on a une conséquence immédiate pour des dizaines de milliers de personnes » explique Emmanuel Rivière, de l’institut de sondage Kantar.

Jusque-là, beaucoup d’échos comparaient le Covid-19 à « une grippe ». Aujourd’hui les conséquences de la maladie sont mieux connues, et redoutées, notamment en observant l’exemple italien, dont les services hospitaliers sont débordés et alertent sur leur situation. « Les autorités et le Président avaient un coup d'avance par rapport aux Français sur l'appréciation de la crise, quant à bien des reprises on lui a reproché d'avoir un coup de retard » analyse Emmanuel Rivière.

Mais les mesures prises, notamment en ce qui concerne la fermeture des établissements scolaires, sont des mesures de précaution lourdes à gérer pour les citoyens français. Ce qui pourrait aussi retourner l’opinion, en fonction de l’évolution de la maladie : « Si dans deux semaines, on avance d'autres choses et qu'on dit ce n’est pas ça qu'il fallait faire, là ça va être plus compliqué » déclare Emmanuel Rivière.

 

 

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