Coronavirus :  Pierre Person appelle à aller voter, « sinon on aura un problème avec la sincérité du scrutin »
À quelques jours du premier tour, la campagne électorale se complexifie avec la diffusion du coronavirus en France. Les bureaux de vote seront bien ouverts dimanche, et les membres de LREM restent confiants.

Coronavirus :  Pierre Person appelle à aller voter, « sinon on aura un problème avec la sincérité du scrutin »

À quelques jours du premier tour, la campagne électorale se complexifie avec la diffusion du coronavirus en France. Les bureaux de vote seront bien ouverts dimanche, et les membres de LREM restent confiants.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le stade 3 de l’épidémie de coronavirus pourrait être atteint dans les prochains jours, et les citoyens Français sont réticents à l’idée de se rendre dans les bureaux de vote pour les élections municipales ce dimanche. Selon un sondage, 28 % des électeurs sont susceptibles de ne pas se déplacer au premier tour. 40 % des 18-24 ans et 37 % des 25-34 ans déclarent qu’ils n’iront « certainement » ou « probablement » pas voter à cause du virus.

« Il n’y a pas plus de risques d’attraper le coronavirus dans un bureau de vote qu’en allant faire ses courses » nuance le député LREM Pierre Person, invité de la matinale « Bonjour Chez Vous » sur Public Sénat. « Le mécanisme des procurations a été facilité » rappelle-t-il également, en plus des mesures d’hygiènes mises en place.

Mais le risque d’abstention reste bien réel, et le virus complexifie également la présence des candidats sur le terrain pour les derniers jours de la campagne. « On va tout faire pour rassurer nos citoyens. Mais il faut que la participation soit au rendez-vous, sinon on aura un problème avec la sincérité du scrutin » analyse Pierre Person.

« Nous aurons 10 000 élus locaux »

Mais pour l’élu LREM, pas de raison de s’inquiéter outre mesure sur les résultats des municipales. Si le parti présidentiel est pourtant mal placé dans les sondages, affaibli par son taux très faible d’élus locaux. Mais LREM reste confiant sur son objectif : « Je pense que nous aurons 10 000 élus locaux, si ce n'est plus » déclare le député. « En responsabilité dans des villes à la fois de taille moyenne, des grandes villes, des petites villes, des communes. »

Si le virus continue sa propagation, des dispositions pourraient cependant venir complexifier la vie parlementaire et politique. Pas question de déplacer les élections municipales pour l’instant, mais à l’échelle nationale, l’Assemblée pourrait se voir paralysée : déjà 5 députés sont malades. « La décision sera prise au retour de la trêve parlementaire. [...] On verra si nous sommes en capacité de reprendre » conclut Pierre Person.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le