Coronavirus: un député LR et un salarié de l’Assemblée nationale infectés, un autre cas suspect
Un député LR du Haut-Rhin est atteint du coronavirus et hospitalisé en "réanimation", un salarié de l'Assemblée nationale est...

Coronavirus: un député LR et un salarié de l’Assemblée nationale infectés, un autre cas suspect

Un député LR du Haut-Rhin est atteint du coronavirus et hospitalisé en "réanimation", un salarié de l'Assemblée nationale est...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Un député LR du Haut-Rhin est atteint du coronavirus et hospitalisé en "réanimation", un salarié de l'Assemblée nationale est aussi infecté et un autre cas est "suspect", a annoncé la présidence de l'Assemblée jeudi soir.

Selon le journal L'Alsace, il s'agit du député Jean-Luc Reitzer, hospitalisé dans un état sérieux à Mulhouse. Le salarié infecté travaillait lui "à la buvette des députés" et "est confiné à domicile". Le cas suspect travaille au restaurant des députés et "est hospitalisé", précise l'Assemblée nationale.

"L'ensemble des parlementaires et personnels ont été informés de la situation ce (jeudi) soir ainsi que de la conduite à tenir. La buvette des députés et le restaurant du 101 rue de l'Université seront fermés demain", ajoute ce communiqué.

Dans un message envoyé aux parlementaires et que l'AFP a pu consulter, le président de l'Assemblée Richard Ferrand explique que "les députés ou les personnels" avec lesquels le député "a été en contact rapproché à l'Assemblée nationale dans la semaine du 24 au 28 février en ont été prévenus dès ce (jeudi) soir".

Cet élu alsacien était présent aux questions au gouvernement du mardi 25 février et en commission des affaires étrangères le mercredi 26, mais absent cette semaine au Palais Bourbon, selon des sources parlementaires.

D'après L'Alsace, le député de 68 ans avait récemment pris part à un voyage parlementaire à l’étranger.

La zone de Mulhouse fait en outre partie des foyers de coronavirus en France. Plusieurs dizaines de cas d'infection se sont disséminés dans le pays à partir d'un rassemblement évangélique organisé à Mulhouse en février et réunissant environ 2.000 personnes.

Le salarié de l'Assemblée infecté "est contagieux depuis le 3 mars" et était "en service à la buvette le 4 mars", écrit Richard Ferrand aux députés. "Il a été brièvement hospitalisé et testé positif au coronavirus. Il est actuellement confiné à son domicile".

Enfin, le cas suspect, serveur au restaurant des députés, est hospitalisé depuis ce jeudi soir.

"Les personnes qui ont fréquenté la buvette le 4 mars, ou le restaurant les 4 et 5 mars, doivent respecter les consignes données par les autorités sanitaires", comme le "contrôle de la température deux fois par jour", la "restriction de la vie sociale", et la "vigilance et stricte observation des +barrières+ sanitaires", poursuit Richard Ferrand dans son courrier.

Au total, "en France, nous avons ce jour à 16H00, 423 cas confirmés soit 138 cas de plus qu'hier", avait annoncé le directeur général de la Santé Jérôme Salomon lors de son point presse quotidien jeudi. "Nous avons désormais sept personne décédées, 6 hommes et une femme", a-t-il ajouté.

Parmi les personnes malades, 23 sont dans un état grave et hospitalisées en réanimation soit huit de plus que la veille, a précisé Jérôme Salomon.

Ce bilan affiche la plus importante augmentation en une journée depuis le début de la crise.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le