Corse: le rapprochement des prisonniers sur l’île est « possible » (Gourault)
Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur et "Madame Corse" du gouvernement, a confirmé mardi que le...

Corse: le rapprochement des prisonniers sur l’île est « possible » (Gourault)

Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur et "Madame Corse" du gouvernement, a confirmé mardi que le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur et "Madame Corse" du gouvernement, a confirmé mardi que le rapprochement des prisonniers corses et leur transfert sur la seule prison de l'île, à Borgo, était "possible", et à l'étude actuellement.

Parmi les revendications majeures des nationalistes récemment élus à l'Assemblée de Corse, figure cette question du rapprochement des prisonniers corses afin qu'ils purgent leur peine à la prison de Borgo, au sud de Bastia, tout comme l'amnistie de la vingtaine de "prisonniers politiques" - selon l'appellation chère aux nationalistes.

"Oui, bien sûr c'est possible", a répondu Jacqueline Gourault sur Cnews. "La chancellerie étudie au cas par cas la situation de ceux qui sont actuellement emprisonnés sur le continent, en fonction de leur durée de peine, de leur comportement", a-t-elle développé.

"La dizaine" de prisonniers concernés "pourrait être regroupée à Borgo", a-t-elle expliqué, ajoutant que "s'ils sont en prison, c'est qu'ils ont fait un acte délictueux, voire même un crime de sang".

"Il y a déjà des prisonniers corses qui se sont rapprochés, qui sont dans la prison de Borgo", a-t-elle poursuivi.

Selon la ministre, les dirigeants nationalistes qu'elle a rencontrés la semaine dernière à Ajaccio, ne lui "ont pas demandé la loi d'amnistie".

Elle a par ailleurs expliqué que l'autre revendication concernant la co-officialité de la langue corse et du français était "anticonstitutionnelle, ce qui n'empêche, à côté, de continuer le développement de l'apprentissage de la langue corse, qui est soutenu: chaque année le ministère de l'Education nationale investit 9 millions d'euros en Corse pour l'enseignement du Corse".

Enfin, interrogée sur le fait que la Corse pourrait être indépendante dans quinze ou vingt ans, la ministre a répondu :"Je ne sais pas mais nous, nous pensons que la Corse fait partie de la République française".

Les responsables de la collectivité corse, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, seront reçus seront reçus à Matignon par Edouard Philippe le 22 janvier. Le président Emmanuel Macron se rendra lui en Corse le 6 février, vingt ans, jour pour jour, après la mort du préfet Claude Erignac.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Corse: le rapprochement des prisonniers sur l’île est « possible » (Gourault)
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le