Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
Covid-19 : « Emmanuel Macron n’a pas bien protégé les Français » assure Bruno Retailleau
Par Public Sénat
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Un cap a été fixé par Emmanuel Macron. Alors que parlementaires et citoyens réclamaient plus de visibilité dans la gestion de la crise sanitaire, le président de la République a détaillé, ce mardi, les trois prochaines étapes du déconfinement progressif, dont la première aura lieu ce samedi avec la réouverture des commerces de proximité. « Il y a des progrès, et moi qui me suis battu pour l’ouverture des commerces de proximité, je me félicite qu’ils puissent ouvrir le week-end prochain », réagit le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau, au micro de Public Sénat. « C’est positif qu’on ait un cap, et un calendrier, mais il reste encore un certain nombre d’absurdités », pointe du doigt le sénateur, mentionnant notamment la limitation à trente personnes dans les lieux de culte. « Et ce qu’il s’agisse d’une petite chapelle ou d’une grande cathédrale, alors que l’on compte 60 personnes dans une rame de TGV », note Bruno Retailleau.
« Il faut de la cohérence »
Si le déconfinement progressif concerne avant tout les commerces de proximité, les bars et restaurants devront, quant à eux, patienter jusqu’au 20 janvier, a minima, selon le président de la République, pour espérer une réouverture. « Il y a un souci avec les restaurateurs, et je pense que le 20 janvier n’est pas une fatalité », assure le président de groupe qui réclame de la « cohérence », citant une nouvelle fois les rames du TGV « où quelqu’un peut manger son sandwich à côté de vous ». Interrogé sur la gestion globale de la crise du gouvernement, Bruno Retailleau pointe du doigt les « mauvais résultats de la France en termes de mortalité ». « La France a de mauvais résultats alors même qu’elle est au premier rang en termes de dépenses publiques. Je pense qu’Emmanuel Macron n’a pas bien protégé les Français », soutient-il.
Fervent défenseur de la stratégie de l’isolement pour les personnes positives, le sénateur Les Républicains réagit à la remise de ce sujet sur la table par Emmanuel Macron, lors de son allocution. « Je réclame cet isolement depuis des mois », affirme-t-il. « Avant de se demander s’il doit être obligatoire, contraint ou accompagné, il faut le rendre possible, c’est d’abord ce que je demande. Ensuite, évidemment, il y aura un débat, mais faisons d’abord en sorte que les conditions soient réunies dans chaque département pour permettre l’isolement des personnes positives au virus. »