Covid-19 : Il faudra « revoir complètement le système hospitalier », pour Jean-Marie Bockel
Invité de l’émission « Questions aux sénateurs », le sénateur Union centriste du Haut-Rhin veut tirer les leçons de la pandémie de coronavirus sur le système de santé. Il appelle également les jeunes à s’engager dans la vie publique.

Covid-19 : Il faudra « revoir complètement le système hospitalier », pour Jean-Marie Bockel

Invité de l’émission « Questions aux sénateurs », le sénateur Union centriste du Haut-Rhin veut tirer les leçons de la pandémie de coronavirus sur le système de santé. Il appelle également les jeunes à s’engager dans la vie publique.
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Maire pendant 21 ans de Mulhouse, l’une des villes les plus durement frappées par l’épidémie de Covid-19, le sénateur (Union centriste) Jean-Marie Bockel estime que la crise sanitaire a « montré du doigt les limites, les insuffisances, la crise profonde du système hospitalier français ». « Un des retours d’expérience de la crise du Covid-19, ça va être de revoir complètement, non seulement le système hospitalier, mais aussi le système de santé français, ce que nous aurions dû faire depuis longtemps », a déclaré le parlementaire dans l’émission hebdomadaire « Questions aux sénateurs » diffusée sur la chaîne Acropolis de Twitch, en partenariat avec Public Sénat.

Malgré ces difficultés structurelles, le sénateur estime que le système « n’a pas failli », et qu’il ne s’agira pas dans les prochains mois de faire table rase, comme le réclament certaines oppositions. « Restons responsable », a-t-il appelé.

« Il faut que la jeune génération réinvente une manière de de s’engager en politique »

Interrogé sur l’application d’identification des cas contacts StopCovid, Jean-Marie Bockel a précisé qu’il avait installé ce programme le 4 juin. « Tout ce qui peut prévenir le retour d’une pandémie, c’est un dispositif qu’il ne faut pas refuser », a-t-il expliqué, précisant que l’application avait « passé le cap de la Cnil [Commission nationale informatique et libertés] ». « Ce n’est pas l’alpha et l’oméga, ça ne va pas changer le monde, ce n’est pas non plus le diable », selon lui.

Quelles perspectives et vision de l’avenir pour les jeunes, dans une période marquée par une dégradation sans précédent dans l’histoire récente de l’économie et de l’environnement ? « On doit davantage s’engager », a encouragé le sénateur alsacien. « Ce pas nous qui allons réinventer la politique – nous on peut tier les enseignements de nos erreurs et de nos réussites – mais il faut que la jeune génération réinvente une manière de de s’engager en politique de manière à pouvoir maîtriser son destin, son avenir et bâtir un monde meilleur. »

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