Covid-19 : « Nous n’arrêtons pas les aides du jour au lendemain », assure Olivier Dussopt

Covid-19 : « Nous n’arrêtons pas les aides du jour au lendemain », assure Olivier Dussopt

Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le ministre délégué chargé des Comptes publics a présenté les principales mesures du Budget rectificatif de 15 milliards d’euros présenté cette semaine en conseil des ministres.
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Il est temps de sortir du « quoiqu’il en coûte » mais de manière « progressive ». C’est le message transmis par le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, invité de la matinale de Public Sénat lundi matin. L’ancien socialiste se veut rassurant : certes le bout du tunnel pointe et l’Etat compte lever le pied sur les aides massives aux différents secteurs économiques, mais ne marquera pas une rupture nette. « Nous n’arrêtons pas les aides du jour au lendemain. Tout cela se fait de manière progressive. Le fonds de solidarité reste en vigueur pour le mois de mai et sera dégressif en juin », a-t-il assuré. Tout cela sera « différencié » en fonction des différents secteurs, explique le ministre.

D’autant qu’Olivier Dussopt reste très optimiste quant à la croissance du pays pour l’année 2021. « Nous maintenons une prévision de croissance à 5 %. C’est prudent et réaliste. Nous mettons tout en œuvre pour atteindre cette prévision, notamment avec le déploiement du plan de relance. » Pour continuer à soutenir les secteurs les plus touchés, le ministre va présenter cette semaine en Conseil des ministres un Budget rectificatif de 15 milliards d’euros, « des mesures d’urgence ». « Il y a trois chapitres dans les 15 milliards d’euros : le remboursement des exonérations de cotisations, le financement du fonds de solidarité et le financement de l’activité partielle en faveur des salariés », a-t-il expliqué, défendant des mesures « avant tout pour les ménages ».

Stabilité des emplois de l’Etat, maintien des baisses d’impôts, poursuite des réformes - et notamment celle des retraites -, Olivier Dussopt souhaite soutenir la croissance et garantir la soutenabilité des finances publiques. Concernant la dette « covid », le ministre a estimé que « nous la remboursons avec du temps ». « Nous allons soutenir la croissance afin de générer des recettes pour faire face à nos engagements et ne pas augmenter les impôts », a-t-il résumé.

Bruno Le Maire a affirmé ce lundi sur France 2, que le déficit de la France se chiffrait à 9, 4 % du PIB pour l’année 2021.

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