Alors que la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, peine encore à produire ses effets, le gouvernement a annoncé la présentation d’un nouveau plan pour lutter contre la prostitution, à l’aube d’une augmentation inquiétante des chiffres chez les mineurs. Selon les associations, ils seraient entre 7 000 et 10 000 à être aujourd’hui prostitués, un chiffre qui a doublé ces dernières années.
Crise sanitaire : l’organisation des JO 2024 s’adapte
Par Public Sénat
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Où en est l’organisation des Jeux Olympiques 2024 ? C’est la question que s’est posée la commission de la Culture du Sénat, ce mercredi, en auditionnant le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024, et président de l’Agence nationale du Sport (ANS), Michel Cadot. Alors que le monde entier est touché par la pandémie de Covid-19 et que le monde du sport est très impacté depuis plusieurs mois, les sénateurs se sont penchés sur les prochaines étapes de l’organisation des jeux d’été de 2024, qui doivent se tenir à Paris, et notamment sur la question du financement. « Nous savons que les programmes se déroulent dans les temps », avance le président de la commission Laurent Lafon. « Mais nous souhaitons savoir quelles conséquences aura la crise sanitaire sur l’équation financière. »
« Nous sommes en train, dans un contexte sanitaire bien particulier, de basculer dans une autre période de préparation des Jeux olympiques », détaille Michel Cadot. « A trois ans et demi du déroulement des Jeux, nous rentrons dans la phase opérationnelle pour le comité olympique. La totalité des chantiers pour la réalisation des ouvrages sera engagée à la mi 2021, la phase de signature des marchés pour les prestations de services s’engage, de même que les recrutements et la montée en puissance de l’Agence nationale du sport (ANS). » La crise sanitaire, toutefois, n’a pas épargné le monde du sport et a été déterminante dans la mise en œuvre de cette nouvelle phase d’organisation, selon le délégué interministériel. « Pour les six prochains mois, les priorités de la Délégation interministérielle aux Jeux olympiques (DIJOP) seront d’accompagner la révision du format des Jeux, en privilégiant notamment, dans un contexte difficile, une sobriété dans le déploiement des jeux, en limitant les sites provisoires au maximum. Une conduite qui a permis l’économie de 150 millions d’euros, tout en préservant les équilibres territoriaux », assure Michel Cadot.
La sécurité en question
Car la question du budget est une préoccupation majeure de l’organisation des Jeux. Un des objectifs de l’équipe organisatrice est la mise à plat des perspectives budgétaires des Jeux sur les trois prochaines années, en mettant en place un budget prévisionnel avec Paris 2024 et la Solideo, chargée des ouvrages olympiques. « Nous avons réussi à stabiliser un budget de référence et une base de travail considérée comme sérieuse et honnête, pour un budget de 6,8 milliards, avec moins de 25 % de financement public », assure le président de l’ANS. Quelques points d’incertitude ont cependant été mis en avant ? La question de la sécurité. « L’ampleur de l’événement et la concentration des lieux en région parisienne vont créer des difficultés de sécurisation spécifiques et exceptionnelles » explique Michel Cadot. Un comité stratégique de sécurité a donc été mis en place, « pour associer l’ensemble des compétences au sein de l’Etat mais aussi la maire de Paris pour assurer la liaison avec le territoire et Paris 2024 ainsi qu’un certain nombre d’opérateurs privés ». « Un protocole de sécurité, fixant les grands principes de partage des règles de sécurité entre l’Etat et Paris 2024 a été rédigé », soutient Michel Cadot, précisant que l’organisation se penchait aussi largement sur l’héritage que laisseraient les Jeux de 2024.