Critiques de l’islam: Mila et sa famille protégées par la police
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé mardi que l'adolescente Mila et sa famille étaient protégées par les...

Critiques de l’islam: Mila et sa famille protégées par la police

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé mardi que l'adolescente Mila et sa famille étaient protégées par les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé mardi que l'adolescente Mila et sa famille étaient protégées par les forces de l'ordre en raison des menaces de mort dont la jeune fille fait l'objet pour avoir critiqué l'islam.

"Mila et sa famille font l'objet d'une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale", a déclaré le ministre qui était interrogé à l'Assemblée nationale lors des questions d'actualité au gouvernement.

"Depuis le 22 janvier, quand il y a eu cette haine sur les réseaux sociaux contre elle, il y a eu un contact avec la gendarmerie nationale, elle a fait l'objet d'une vigilance renforcée", a expliqué mardi soir le ministre sur BFMTV.

"Ce n'est pas une sécurité permanente parce que rien n'indique qu'elle en ait besoin", a-t-il ajouté.

L'entourage de M. Castaner avait auparavant précisé à l'AFP qu'il ne s'agissait pas "d'une protection rapprochée mais d'une vigilance particulière de la part des forces de l'ordre".

"Ce que je lui dois, c'est de défendre son droit qui est son droit fondamental de critiquer une religion", a déclaré Christophe Castaner qui "refuse qu'au nom de l'islamophobie, on ne puisse pas reprocher quoi que ce soit à l'islam". "Dans notre pays le droit au blasphème existe mais il n'est pas revendiqué", a-t-il dit.

Mila, une lycéenne iséroise de 16 ans dont les virulentes critiques de l'islam ont été massivement relayées, a été inondée de menaces sur les réseaux sociaux.

Quinze jours après la publication de sa vidéo controversée, suivie d'une vague de menaces de mort et de viol, la lycéenne n'a toujours pas réintégrée son établissement de Villefontaine où ses attaques ont provoqué l'indignation d'une partie des élèves. Elle se retrouve sans affectation scolaire, dans l'attente d'une solution du rectorat.

Mila a assuré lundi sur TMC ne "pas regretter" ses propos, revendiquant son "droit au blasphème".

"Je ne regrette absolument pas mes propos, c'était vraiment ma pensée", a déclaré la jeune fille sur le plateau de l'émission Quotidien.

"Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains, j'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais", a-t-elle cependant précisé.

"J'ai apprécié hier les propos de la jeune Mila qui regrettait la forme mais qui revendiquait son droit à dire ce qu'elle avait envie de dire et je le défends pour cela", a déclaré Christophe Castaner sur BFMTV.

Partager cet article

Dans la même thématique

Critiques de l’islam: Mila et sa famille protégées par la police
3min

Politique

Assassinat Mehdi Kessaci : le sénateur écologiste, Guy Benarroche appelle le gouvernement à mener des actions de prévention contre le narcotrafic

Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci militant écologiste dont le deuxième frère a été assassiné la semaine dernière par des narcotrafiquants, a interpellé le gouvernement aux questions d’actualité. « Le volet prévention et social a été oublié dans la loi contre le narcotrafic », a-t-il estimé.

Le

Critiques de l’islam: Mila et sa famille protégées par la police
6min

Politique

Narcotrafic : Raphaël Glucksmann défend « une politique sans naïveté aucune sur la sécurité »

Présent au congrès de l’Association des maires de France, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann propose de « lancer une grande convention de la décentralisation citoyenne où on discute partout ». Pour les municipales, le coprésident de Place Publique défend « une ligne de clarté, c’est-à-dire sans alliance avec LFI ». A Paris, il s’oppose ainsi à toute alliance avec Sophia Chikirou.

Le