Cybermenaces: la « sécurisation des résultats » de la présidentielle, « priorité nationale », assure Fekl
La "sécurisation des résultats" de la présidentielle, face aux cybermenaces, est une "priorité nationale", a déclaré le ministre...

Cybermenaces: la « sécurisation des résultats » de la présidentielle, « priorité nationale », assure Fekl

La "sécurisation des résultats" de la présidentielle, face aux cybermenaces, est une "priorité nationale", a déclaré le ministre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La "sécurisation des résultats" de la présidentielle, face aux cybermenaces, est une "priorité nationale", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, lors d'une réunion mercredi avec le corps préfectoral.

"L'annonce des résultats aux soirs des premier et second tours du scrutin présidentiel constitue un moment prisé par tous ceux qui chercheraient à obtenir une emprise sur la Nation", a affirmé le ministre à 18 jours d'une élection marquée par le risque de cybertattaques.

"On ne peut pas faire comme si cela pouvait arriver aux autres, et pas à nous. Il faut prendre les menaces très au sérieux. C'est ce que nous faisons", a-t-il complété.

M. Fekl a rappelé les efforts mis en œuvre "pour réduire drastiquement nos vulnérabilités" et garantir la sécurité du processus de remontée des résultats.

Plus globalement, il a demandé aux préfets de redoubler de "vigilance" face au risque d'attentats et aux troubles à l'ordre public, "auxquels les périodes de tensions politiques sont propices".

Rappelant qu'aucune force de sécurité armée "ne peut apparaître dans et à proximité immédiate des bureaux de vote", il a souligné l'importance d'un "contact systématique" entre la police, les patrouilles et les responsables des bureaux qui disposeront "d'un numéro d'appel direct aux forces de sécurité".

Le ministre a rappelé que "dans un contexte marqué par la radicalisation de la contestation sur la voie publique, il faut protéger les citoyens de violences potentielles".

Matthias Fekl a également souligné l'enjeu que constitue entre les deux tours de l'élection présidentielle, le scrutin des élections législatives algériennes qui se tiendra les 28, 29 et 30 avril et concerne 800.000 personnes vivant en France dans notre pays.

Organisées dans des bureaux de vote différents de ceux utilisés pour l'élection présidentielle française, elles doivent se dérouler dans des "locaux vastes, de type gymnase ou salle des fêtes, pour éviter les files d'attente à l'extérieur", a déclaré M. Fekl.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : La règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le

Cybermenaces: la « sécurisation des résultats » de la présidentielle, « priorité nationale », assure Fekl
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le