Damien Abad était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 8 octobre. Le président du groupe (LR) à l’Assemblée nationale dénonce le fait que le gouvernement présente un plan de relance, selon lui non financé, dans le but de s’acheter la paix sociale. Interrogé sur le projet de loi visant à allonger le délai d’IVG, le député de l’Ain met en garde contre un détricotage de la loi Veil. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Damien Abad : « Le gouvernement achète la paix sociale avec le plan de relance »
Damien Abad était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 8 octobre. Le président du groupe (LR) à l’Assemblée nationale dénonce le fait que le gouvernement présente un plan de relance, selon lui non financé, dans le but de s’acheter la paix sociale. Interrogé sur le projet de loi visant à allonger le délai d’IVG, le député de l’Ain met en garde contre un détricotage de la loi Veil. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Nouvelles restrictions : « Ce que je demande c'est de la cohérence, de la clarté et de la constance dans ces mesures. On a eu trop d'injonctions contradictoires ce qui fait qu'on crée de la confusion, un mouvement d'anxiété chez les Français »
Point presse d'Olivier Véran : « Je pense qu'il faut que le Premier ministre soit aux côtés du ministre de la Santé pour qu'on sente que tout le gouvernement est mobilisé, impliqué et soit aussi sur la même ligne »
Jean Castex doit s'exprimer devant le Parlement ? « C'est important qu'on ait ce débat, cette direction et ce cap. Les députés LR ont le sentiment qu'on navigue à vue. La venue du Premier ministre devant le Parlement peut clarifier la situation »
Journées parlementaires LR : « Entre nos groupes parlementaires les choses se passent bien. Avec Bruno Retailleau, avec François-Xavier Bellamy et moi-même on a construit des ponts pour travailler sur les textes. C'est un moment d'unité parlementaire » « La droite doit aller défricher de nouveaux sujets. La droite d'aujourd'hui et de demain doit être une droite des solutions, qui se réinvente sur la question environnementale, sociale, de la culture, du handicap, de la dépendance ».
Projet de loi destiné à lutter contre les séparatismes qui devrait changer de nom : « Je trouve que c'est une reculade [...] Je crains que derrière ce changement de mots il y ait un changement de volonté politique » « Il faut qu'on ait des mesures extrêmement concrètes et dont la mise en œuvre doit être effective et très rapide [...] Cette lutte contre l’islam radical c'est un combat de tous les instants »
Plan de relance : « On a d'autres choix que de faire des chèques à tour de bras pour s'acheter la paix sociale [...] Un plan de relance non financé c'est la garantie d'une augmentation des impôts dans quelques années »
Allongement du délai d'accès à l'IVG : « Je ne veux pas qu'on détricote loi Veil au détour d'une proposition de loi »
Primaire de la droite ? « On verra après les régionales en fonction du paysage politique. Peut-être qu'il faudra organiser ce système de départage parce qu'aucun candidat ne se détachera. Mais il nous faut un seul candidat »
Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.
Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».
C’était attendu, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à un accord en commission mixte paritaire sur le budget de l’État. A la sortie, le rapporteur LR du Sénat a insisté sur la responsabilité du gouvernement dans cet échec alors que depuis quelques jours, l’exécutif pointait « la radicalité » de la droite sénatoriale.