Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
David Rachline, maire RN de Fréjus : « L’objectif est de faire en sorte qu’Emmanuel Macron n’ait pas les pleins pouvoirs »
Par Klara Durand
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« C’est une progression spectaculaire par rapport à 2017, un vent d’espoir s’est levé, certes nous ne l’emportons pas, mais la dynamique est de notre côté, elle va permettre dans les années à venir, de continuer à progresser et surtout de nous battre pour les élections législatives à venir bientôt », a déclaré David Rachline, le maire RN de Fréjus, présent au Pavillon d’Armenonville où la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen s’est exprimée quelques instants plus tôt.
David Rachline s’est montré positif vis-à-vis de cette défaite du Rassemblement National et a réitéré la volonté du parti de remporter les législatives à venir les 12 et 19 juin prochains : « L’objectif est de faire en sorte qu’Emmanuel Macron n’ait pas les pleins pouvoirs. C’est de faire en sorte que les Français qui ont voté Marine Le Pen puissent être représentés à l’Assemblée Nationale et combattre les réformes dramatiques que Monsieur Macron souhaite mettre en place aujourd’hui », a-t-il détaillé.
En revanche, le maire de Fréjus est resté évasif sur la question des éventuelles alliances entre le Rassemblement National et d’autres partis dont celui d’Eric Zemmour : « Demain, nous souhaitons nous allier avec toute une série de personnes qui ne souhaitent pas que Monsieur Macron ait les pleins pouvoirs et il peut y avoir des gens d’ici et là qui peuvent nous rejoindre dans ce combat ».
David Rachline n’a, toutefois, pas manqué de critiquer le troisième homme de l’élection présidentielle, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a obtenu 21,95 % des suffrages le 10 avril dernier : « Monsieur Mélenchon est totalement disqualifié pour s’opposer à Emmanuel Macron dans la mesure où il a appelé à voter pour lui ou à demi-mot en tout cas, par conséquent il est donc responsable des réformes qui vont arriver, de la retraite à 65 ans, de la destruction de notre modèle de protection sociale »,
« D’abord nous opposer au gouvernement d’Emmanuel Macron et demain présider aux destinées du pays, c’est encore envisageable aujourd’hui », a-t-il conclu.