De Calan fustige « la démagogie » d’une droite « complètement folle »

De Calan fustige « la démagogie » d’une droite « complètement folle »

Le candidat juppéiste à la présidence de LR Maël de Calan a affirmé mardi lors d'un meeting à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne)...
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Le candidat juppéiste à la présidence de LR Maël de Calan a affirmé mardi lors d'un meeting à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) croire "en l'avenir des Républicains" mais "refuser la démagogie" qui "souffle en ce moment" sur une "droite complètement folle".

Une cinquantaine de personnes étaient venues écouter le jeune élu du Finistère défendre avec conviction sa candidature face à l'archi-favori Laurent Wauquiez et à la maire de Taverny Florence Portelli.

M. de Calan reproche à sa famille politique "une forme de démagogie qui consiste à dire aux adhérents ce qu'ils souhaitent entendre", notamment qu'"on nous a volé l'élection", qu'il faut "donner un grand coup de barre à droite" et que "nous ne sommes responsables de rien", concernant les défaites électorales du printemps.

"Je pense exactement le contraire (...) Nous avons perdu parce que nous étions divisés, je crois à l'avenir des Républicains mais pas à n'importe quelle condition", a-t-il poursuivi, devant notamment Gilles Carrez, député du département, ex-soutien de François Fillon, et Jacques J.P. Martin, le maire de Nogent-sur-Marne qui se "pose la question de quitter LR" si M. Wauquiez est élu.

Faisant allusion aux réformes entreprises par le président Emmanuel Macron, M. de Calan a également affirmé que "la droite (était) complètement folle de s'opposer avec démagogie à des réformes avec lesquelles elle était d'accord il y a six mois".

Pour "revenir au pouvoir", "Les Républicains doivent remplir quatre conditions", a-t-il expliqué. "Il faut tourner la page" de 2017: "si les fillonistes continuent d'en vouloir aux juppéistes, ils vont alimenter la rancune. Si les plus modérés continuent d'en vouloir aux fillonistes, nous sommes morts".

Il faut également "changer radicalement nos pratiques politiques. Même si c'est profondément injuste, notre image est associée au sectarisme, à la démagogie. Cette image est profondément dégradée par la faute de quelques-uns (...) il faut remettre la morale au coeur de notre fonctionnement", a-t-il également affirmé, plaidant pour "un code d'éthique".

Troisième condition: retrouver "les valeurs" de la droite, sur l'Europe notamment. LR doit "rester un parti europhile", et "la droite, elle est européenne, libérale, sociale, attachée à l'ordre et la sécurité, ferme sur la question de l'immigration, écologiste".

Enfin, "le parti doit être dirigé par quelqu'un qui veut s'occuper des Républicains à 100%. Je ne suis pas candidat à la présidence de la République", a-t-il martelé.

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