Bilan du quinquennat Hollande, pour ou contre le revenu universel, un Jean-Luc Bennahmias au discours parfois décousu... morceaux choisis du...
Débat de la primaire PS: morceaux choisis…
Bilan du quinquennat Hollande, pour ou contre le revenu universel, un Jean-Luc Bennahmias au discours parfois décousu... morceaux choisis du...
Par Lucile MALANDAIN, avec le service politique de l'AFP
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Bilan du quinquennat Hollande, pour ou contre le revenu universel, un Jean-Luc Bennahmias au discours parfois décousu... morceaux choisis du premier débat télévisé, jeudi, opposant les sept candidats à la primaire organisée par le PS.
POUR OU CONTRE LE BILAN HOLLANDE
Manuel Valls exprime sa "fierté d'avoir servi les Français dans une période très difficile", en allusion aux attentats terroristes. Ce quinquennat est "difficile à défendre", dénonce au contraire Arnaud Montebourg, congédié du gouvernement en août 2014. Moins catégorique, Benoît Hamon, parle d'"un sentiment d'inachevé". "Le sentiment d'une profonde incompréhension", préfère dire Vincent Peillon qui a quitté le ministre de l’Éducation à l'arrivée de M. Valls à Matignon. "Peut mieux faire", abonde Jean-Luc Bennahmias quand François de Rugy évoque sobrement un bilan "contrasté, en demi-teinte". L'ex-ministre du Logement Sylvia Pinel tient elle à le "porter", malgré tout.
REVENU UNIVERSEL
Hasard de la disposition du plateau de TF1, le candidat qui défend le revenu universel d'existence, Benoît Hamon, est placé au milieu des six autres candidats. Pas mécontent visiblement que l'idée-force de son programme soit au coeur de l'entame du débat.
Arnaud Montebourg, Jean-Luc Bennahmias, Francois de Rugy, Benoit Hamon, Vincent Peillon, Manuel Valls et Sylvia Pinel sur le plateau de TF1 avant leur débat télévisé le 12 janvier 2017 à la Plaine-Saint-Denis
POOL/AFP
Un projet critiqué par les autres candidats, à l'exception de Jean-Luc Bennahmias qui l'a inclus dans son programme. Une idée qui "philosophiquement pose un gros problème", juge Vincent Peillon, rappelant que la solidarité a été "pendant des siècles sur l'idée que ceux qui ont le plus donnent à ceux qui ont le moins".
"Je veux une société du travail", tranche Manuel Valls, tandis que François de Rugy refuse "un revenu de base pour solde de tout compte" de la lutte contre le chômage. "Quand Michel Rocard a mis en place le RMI, on a parlé d'une société qui encouragera l'assistanat, la paresse", leur répond l'intéressé.
HARO SUR FILLON
Accord total des candidats sur un point: le candidat vainqueur de la primaire de la droite, François Fillon, et son programme pour la Sécurité sociale sont un danger.
Vincent Peillon sur le plateau de TF1 à La-Plaine Saint-Denis, le 12 janvier 2017.
POOL/AFP
"Aucun de nous ici n'acceptera jamais que les Français soient soignés en fonction de leur capacité contributive: +tu es riche, tu es bien soigné, tu es pauvre, tu ne l'es pas+", lance Vincent Peillon.
"Il n'y a pas de débat au fond entre nous sur la Sécurité sociale ou sur la santé parce que nous sommes tous attachés à ce pilier fondamental de la République", approuve Manuel Valls. Il faut "maintenir le système actuel", plaide François de Rugy.
GUERRE OU PAS GUERRE, TELLE EST LA QUESTION
Désaccord assumé Valls-Peillon sur l'emploi du terme "guerre" au sujet de la lutte contre le terrorisme. "Je veux dire que nous sommes en guerre (...) Le terrorisme, cet islamisme radical, nous mène cette guerre. (…) Le rôle du chef de l’État, aujourd'hui c'est d'armer la France, c'est de continuer à lui donner les moyens", fait valoir l'ancien Premier ministre.
Pour Vincent Peillon, "il faut comprendre que beaucoup de ces terroristes sont des enfants de la France. Ce sont parfois des convertis. Le terme de guerre, il a du sens quand on s'affronte à des armées extérieures. Si l'on parle de guerre sur le territoire national avec des enfants tombés dans ces excès et emmenés par le jihad, alors nous pouvons introduire certaines confusions".
L'OVNI BENNAHMIAS
"J'ai préparé la première minute et la dernière minute. Pour le reste, on verra", confiait jeudi après-midi, déjà très détendu, l'écologiste.
Jean-Luc Bennahmias sur le plateau de TF1 à La-Plaine Saint-Denis, le 12 janvier 2017.
POOL/AFP
Le "plus petit candidat", ancien des Verts et du MoDem semblait tout heureux de ce débat télévisé, lui qui ne tient... aucun meeting. Particulièrement décontracté, sans cravate, il a interpellé à l'envi "Benoît", "Manuel" ou "Sylvia" dans un discours parfois décousu. Entraînant les sourires, gênés ou figés, de ses concurrents.
"Vous président, avez-vous une mesure pour lutter contre le terrorisme?", l'a interrogé Elisabeth Martichoux de RTL. "Vous président ?", le relance-t-elle. "J'y pense tous les jours...", plaisante l'intéressé, moqué toute la soirée sur Twitter. Quelques minutes auparavant, il a paru découvrir dans la bouche de cette même journaliste sa proposition de constituer un corps de vigiles privés... qui figure bien sur son site internet.
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