Débat sur le quotient familial : « Une proposition irréfléchie », pour le député (PCF) Stéphane Peu
Le député communiste de Seine-Saint-Denis, Stéphane Peu, a dénoncé la proposition d’un député de la République en marche, faite dans un rapport, de fusionner quotient familial et allocations familiales. « C’est une très mauvaise idée » et un « grand cafouillage », selon lui.

Débat sur le quotient familial : « Une proposition irréfléchie », pour le député (PCF) Stéphane Peu

Le député communiste de Seine-Saint-Denis, Stéphane Peu, a dénoncé la proposition d’un député de la République en marche, faite dans un rapport, de fusionner quotient familial et allocations familiales. « C’est une très mauvaise idée » et un « grand cafouillage », selon lui.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’imbroglio autour d’une proposition polémique d’un député de la République en marche (LREM) continue de faire des vagues. Guillaume Chiche, député des Deux-Sèvres, suggérait de fondre le quotient dans les allocations familiales, modulables en fonction du revenu. Très vite, la piste a braqué le co-rapporteur (LR) Gilles Lurton, qui a annoncé son retrait de cette mission d’information sur la politique familiale.

Invité de Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires, le député communiste Stéphane Peu a d’abord critiqué sur le fond l’idée du député LREM. « C’était une très mauvaise idée », « c’est une proposition assez irréfléchie », a-t-il réagi. « L’universalité du quotient familial est une bonne chose » mais aussi « l’un des fondements du pacte social de notre pays », selon lui.

« La méthode n’est pas très correcte »

Pour soutenir la natalité, l’élu communiste appelle plutôt à « renforcer » les allocations familiales et les aides pour l’arrivée de l’enfant. Ou encore à entreprendre un « grand plan de création de places dans les crèches ».

Sur la méthode, Stéphane Peu souligne un « problème de méthode ». « Ce sujet n’était absolument pas dans le programme du candidat Macron. Il est né comme ça, dans la tête d’un député, même pas discuté avec son co-rapporteur. La méthode n’est pas très correcte. »

Alors que plusieurs collègues du groupe LREM ont démenti cette piste, Stéphane Peu y voit là l’illustration d’un « grand cafouillage dans la majorité » mais aussi le signe de divergences de vue. « Je me réjouis qu’il y ait des députés dans la majorité qui de plus en plus expriment de la réserve sur un gouvernement, qui est quand même très unilatéral en faveur des plus riches de ce pays », a déclaré Stéphane Peu.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Débat sur le quotient familial : « Une proposition irréfléchie », pour le député (PCF) Stéphane Peu
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le