Une grève mondiale des élèves pour le climat. Et des « débats », organisés de 16 heures à 18 heures dans les lycées de France. L’annonce a été faite ce matin par le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. « C’est surtout une façon de prendre acte du fait que c’est un thème majeur pour les jeunes, que la jeunesse se mobilise sur les questions du climat », a réagi au micro de Public Sénat, le sénateur (apparenté PS) Bernard Jomier.
L’élu parisien se montre satisfait de cette initiative, mais rappelle aux ministres qu’ils sont aux responsabilités. « J’approuve le fait que le ministre de l’Éducation nationale décide que des débats seront organisés dans les établissements autour de la question du climat. Bien sûr, ça n’exonère en rien Jean-Michel Blanquer, qui est membre du gouvernement, des décisions à prendre en la matière ».
Les tergiversations autour de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dont la présentation en Conseil des ministres a été reportée, n’augurent rien de bon, selon le sénateur. « On voit qu’au niveau français en particulier, il y a une hésitation au sommet de l’État […] C’est l’heure d’être opérationnel ! »