Décentralisation : le projet de loi « 3D » en Conseil des ministres en « janvier », selon Jacqueline Gourault
La ministre des Relations avec les collectivités territoriales sera avant cela au Sénat le 3 novembre pour l’examen du projet de loi organique sur l’expérimentation, sorte de hors-d’œuvre, avec le projet de loi « 3D ».

Décentralisation : le projet de loi « 3D » en Conseil des ministres en « janvier », selon Jacqueline Gourault

La ministre des Relations avec les collectivités territoriales sera avant cela au Sénat le 3 novembre pour l’examen du projet de loi organique sur l’expérimentation, sorte de hors-d’œuvre, avec le projet de loi « 3D ».
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Reprise des discussions entre Etat et élus locaux, ce matin, autour du premier ministre, dans le cadre de la conférence nationale des territoires. Jean Castex a reçu les associations d’élus, ainsi que Gérard Larcher, président LR du Sénat, avenue de Ségur.

L’occasion de faire le point sur l’épidémie de Covid-19 (lire ici), la sécurité des écoles et bien sûr la décentralisation et le futur projet de loi « 3D », avec la ministre Jacqueline Gourault. Cette dernière a fait le point sur le calendrier, alors que le texte a été plusieurs fois repoussé.

Elle a « confirmé que le 3 novembre », elle sera « au Sénat pour débattre du projet de loi organique sur l’expérimentation ». Il s’agit du premier étage de la fusée, une forme de hors-d’œuvre, avant le plat de résistance. « Et j’ai annoncé que nous travaillons pour que le projet de loi 3D soit écrit à la fin de l’année. Et le premier ministre a annoncé précisément que ce serait inscrit en Conseil des ministres en janvier » précise Jacqueline Gourault. Il sera examiné ensuite par le Parlement, comme elle l’a expliqué ce matin sur Public Sénat.

Plan de relance : « Une enveloppe de 16 milliards d’euros territorialisée »

Quant aux 100 milliards d’euros du plan de relance, « il y a toute une partie qui est territorialisée. Le premier ministre a annoncé hier au congrès des Régions de France qu’un certain nombre de sujets sont territorialisés pour une enveloppe de 16 milliards d’euros » rappelle la ministre des Relations avec les collectivités territoriales.

Sur ce sujet de la loi « 3D », les sénateurs sont évidemment ouverts. Ils ont examiné de leur côté, ce mardi, leur propre projet de loi visant à garantir le « plein exercice des libertés locales » (lire ici), issu des 50 propositions du Sénat sur la décentralisation. « L’idée, ce n’est pas simplement de donner des libertés aux collectivités territoriales. Mais on a vu pendant la crise sanitaire que les réponses apportées le sont au plus près des gens », souligne la sénatrice UDI Françoise Gatel, présente à la réunion en tant que présidente de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de la Haute assemblée. Aux yeux des sénateurs, ce rôle des collectivités pendant la crise est une nouvelle preuve de leur caractère aujourd’hui essentiel, en lien avec l’Etat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le