Christian Bonnet, qui fut ministre de l'Intérieur sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, est décédé mardi à l'âge de 98 ans dans une maison de retraite de Vannes dans le Morbihan, a annoncé mercredi sa famille à l'AFP
Il s'est éteint de "sa belle mort", a indiqué à l'AFP sa petite-fille Aziliz de Veyrinas, précisant qu'aucun cas de Covid-19 n'a été constaté dans l'Ehpad où il résidait.
Cette homme qui racontait "être entré en politique comme on entre en religion" continuait à s'intéresser à la chose publique après 46 ans de carrière, même s'il n'avait plus d'engagement, a témoigné auprès de l'AFP un autre membre de sa famille.
"Notre pays perd un républicain opiniâtre et un serviteur de l’État exigeant", a tweeté l'actuel ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
"De ce Morbihan à qui il donna tant à la @Place_Beauvau, il laissera le souvenir d'un élu visionnaire et d'un homme de valeurs", a-t-il ajouté.
Christian Bonnet a été neuf ans au gouvernement sous les présidences de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d'Estaing.
Secrétaire d’État au logement (1972-1974) sous l'autorité du Premier ministre Pierre Messmer, il a ensuite géré le portefeuille de l'Agriculture sous Jacques Chirac et Raymond Barre (1974-1977) avant d'investir la place Beauvau sous Raymond Barre (1977-1981).
Ce dernier poste qu'il considérait comme "son bâton de maréchal", sera notamment marqué par la mort de Jacques Mesrine, abattu par des policiers porte de Clignancourt, et l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic (4 morts et 46 blessés), à Paris.
Christian Bonnet au centre avec à droite Jean-Pierre Raffarin à Nancy en août 1977
AFP/Archives
Député du Morbihan pendant 18 ans (1956-1972 et de 1981 à 1983), cet ancien directeur d'une conserverie de sardines de Quiberon avait fait son entrée à l'Assemblée avec Valéry Giscard d'Estaing, dont il suivra le parcours politique jusqu'à sa défaite en 1981 face à François Mitterrand.
Christian Bonnet a également été sénateur du Morbihan pendant 18 ans (1983-2001).
Maire de Carnac durant 32 ans et conseiller général de Belle-Ile-en-Mer pendant 43 ans, cet ancien de la faculté de droit et de Sciences-po Paris a eu six enfants, dont trois sont décédés.
Au lendemain de l’adoption du projet de loi de financement de la sécurité sociale par les députés, au prix de plusieurs concessions entre l’exécutif et la gauche, les sénateurs poursuivent leur examen du budget de l’État. L’avenir du texte dépendra de l’aptitude des parlementaires à négocier un nouveau compromis, une voie en laquelle veut croire le président du groupe UDI au Sénat.
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier appelle toujours à une candidature « commune » de la gauche à la présidentielle après une primaire. Désignée par son parti pour y participer, elle estime que le candidat issu de ce processus serait, même sans le soutien de Jean-Luc Mélenchon, « forcément au second tour » du scrutin vers l’accession à l'Élysée.
Les députés ont approuvé le budget de la Sécurité sociale mardi à l’Assemblée nationale, à l'issue d’un vote serré. Une majorité du groupe écologiste s’est abstenue après l’adoption d’un amendement de dernière minute visant à octroyer des moyens supplémentaires au système de santé. « Sans cette augmentation de l’Ondam, on votait contre », explique ce mercredi la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, sur Public Sénat.
Près de deux mois après le cambriolage spectaculaire des bijoux de la gallérie Apollon du Louvre, les responsables d’une enquête administrative sur les failles de la sécurité ont présenté leurs conclusions devant de la commission de la culture du Sénat. « Ce qui a manqué, ce n’est pas la sûreté intérieure mais la protection extérieure », ont-ils pointé, insistant sur le défaut d’images de vidéosurveillance aux abords de l’établissement et plus généralement sur la nécessité d’un changement de doctrine afin que la sûreté soit en permanence au cœur des préoccupations des responsables des musées.