Déconfinement : « Depuis 48 heures, on déchante » note Patrick Kanner
À la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Patrick Kanner a réagi à la date du déconfinement progressif annoncée par Emmanuel Macron. « Il ne faudrait pas que les Français soient déçus dès le 11 mai parce qu’on n’aurait pas su prévoir les bonnes décisions » prévient-il.

Déconfinement : « Depuis 48 heures, on déchante » note Patrick Kanner

À la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Patrick Kanner a réagi à la date du déconfinement progressif annoncée par Emmanuel Macron. « Il ne faudrait pas que les Français soient déçus dès le 11 mai parce qu’on n’aurait pas su prévoir les bonnes décisions » prévient-il.
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À l’approche de l’examen d’un nouveau projet de loi de finances rectificative qui actera un plan d’urgence de 110 milliards d’euros, Patrick Kanner assure que son groupe parlementaire « fera valoir sa différence » dans l’hémicycle, mardi prochain. « Nous allons creuser notre déficit, donc la situation est très difficile pour le gouvernement (..) Ils n’ont pas le choix mais on aurait pu aussi demander plus d’efforts à nos concitoyens les plus aisés, par le rétablissement, même provisoire, de l’impôt de solidarité sur la fortune. Nous aurons des amendements du groupe socialiste sur ce sujet » a-t-il annoncé avant d’ajouter : « On pourrait aussi demander plus d’efforts aux assureurs qui aujourd’hui indemnisent beaucoup moins parce qu’il y a beaucoup moins de sinistres dans notre pays ».

En ce qui concerne la question du déconfinement « progressif » annoncé le 11 mai, Patrick Kanner a relevé « un petit vent d’euphorie » à la suite de l’annonce du chef de l’État. « C’est une bonne annonce mais après il y a le comment ? Et c’est vrai que depuis 48 heures, on déchante. On voit bien qu’il y a l’annonce du président de la République et il y a la mise en œuvre qui est beaucoup plus complexe pour ne pas dire chaotique » a-t-il noté en faisant référence aux propos de Jean-Michel Blanquer sur la rouverture progressive des écoles. « Il ne faudrait pas que les Français soient déçus dès le 11 mai parce qu’on n’aurait pas su prévoir les bonnes décisions » conclut-il

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