Déjeuner Philippe-Rugy: “sain” de “montrer qu’on ne le laisse pas tomber” pour Fesneau

Déjeuner Philippe-Rugy: “sain” de “montrer qu’on ne le laisse pas tomber” pour Fesneau

Le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau a jugé vendredi "plutôt sain" de montrer qu'on "ne laisse pas tomber"...
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Le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau a jugé vendredi "plutôt sain" de montrer qu'on "ne laisse pas tomber" François de Rugy, au lendemain du déjeuner de l'ex-ministre de la Transition écologique avec Edouard Philippe.

Le Figaro a révélé jeudi le "déjeuner discret" dans un restaurant parisien entre le Premier Ministre et le ministre démissionnaire de la Transition écologique.

"Je ne trouve pas anormal que le Premier ministre puisse discuter avec François de Rugy qui a quitté le gouvernement, à sa demande, dans les conditions que vous connaissez", qu'il puisse "prendre de ses nouvelles, échanger avec lui", a commenté sur LCI le ministre.

Pour lui, "c'est une question de traiter les gens avec le minimum de décence et d'humanité qui doit être la nôtre" et c'est "une chose qui est plutôt saine. La vie politique n'est pas faite de rupture qui ferait qu'à partir du moment où vous démissionnez, on vous laisse tomber".

"C'est peut-être aussi pour montrer qu'on ne laisse pas tomber François de Rugy et qu'on ne tourne pas la page comme ça, de façon sèche, comme ça s'est fait avant, et ça c'est peut-être nouveau, c'est plutôt bien", a-t-il insisté.

Interrogé sur la possibilité d'un retour au gouvernement de François de Rugy à l'occasion d'un éventuel remaniement, Marc Fesneau a répondu: "La formation d'un gouvernement, elle ne se fait pas comme ça, au gré des entrées et des sorties, c'est un message politique, la formation d'un gouvernement", en précisant que "ça n'appartient à personne d'autre qu'au président de la République, en lien avec le Premier ministre".

Mardi soir sur France 2, M. de Rugy, qui va redevenir député de Loire-Atlantique, s'est dit "blanchi" des accusations portées par Médiapart et a indiqué sa volonté de continuer à "être utile".

Interrogé pour savoir s'il allait revenir au gouvernement, M. de Rugy a répondu que c'était au président de nommer les ministres mais que son engagement "pour l'écologie, pour la République, pour la France" se poursuivrait.

"Je comprends le souhait que peut avoir François de Rugy d'être réhabilité, avec le sentiment d'injustice de quelqu'un qui a le sentiment que l'armoire lui est tombée sur la tête avec un certain nombre de choses qui ont été dites et, pour une part d'entre elles, qui étaient fausses, pour d'autres qui ne relèvent pas manifestement de faits répréhensibles", a complété le ministre.

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