Délocalisation du gouvernement ce jeudi : une opération de charme ?
Jeudi 17 mai, le gouvernement va se délocaliser dans toute la France, afin de répondre aux questions de Français qui se seront inscrits préalablement.

Délocalisation du gouvernement ce jeudi : une opération de charme ?

Jeudi 17 mai, le gouvernement va se délocaliser dans toute la France, afin de répondre aux questions de Français qui se seront inscrits préalablement.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Début mai, le Premier ministre Edouard Philippe, s’est délocalisé pour trois jours, dans le Cher. « Aller à la rencontre des acteurs du terrain, pour écouter et aussi expliquer » avait-il martelé. Cette fois, ce sera presque l’ensemble du gouvernement qui va se délocaliser dans toute la France, jeudi 17 mai. Sur une idée de Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, les ministres répondront aux questions de Français, qui se seront préalablement inscrits sur Facebook ou à la préfecture. La ministre du travail, Muriel Pénicaud se rendra en Normandie, Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en Corse, Élisabeth Borne, la ministre des transports, en Haute-Garonne… (voir la carte des réunions du Parisien).

Philippe Moreau Chevrolet, communicant et dirigeant de MCBG Conseil, voit dans cette opération la preuve que  «  nous sommes vraiment entrés dans la phase active de la campagne pour les élections européennes et surtout municipales, avec un Premier ministre qui multiplie les déplacements en Province et maintenant le gouvernement ».

Et d’ajouter : « Les deux qualités que les Français reconnaissent à Macron dans les sondages sont l’autorité et la cohérence (…) Mais sa plus grande faiblesse est de paraître déconnecté du terrain et des Français. Envoyer ses ministres sur le terrain est une réponse à cette faiblesse et aussi une volonté de rendre les ministres plus visibles. Alors qu’on leur reproche par ailleurs d’être transparents. On voit bien le schéma qui se dessine : un Président qui gouverne et un gouvernement en campagne ».

À voir comment réagiront les Français à ce qui ressemble à une opération de charme, au moment où le climat social est très dégradé.  

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

Délocalisation du gouvernement ce jeudi : une opération de charme ?
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le