Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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Le délégué général de La République en marche Christophe Castaner a invoqué mardi "l'exigence d'exemplarité" des responsables politiques pour justifier la démission de Rayan Nezzar, éphémère porte-parole du parti, en raison d'anciens tweets injurieux.
"Nous avons cette exigence d'exemplarité. Il y a une violence sur les réseaux sociaux qui nous oblige, nous les responsables politiques, et ce qu'il a dit à ce moment-là l'empêchait de porter la parole de ce nouveau mouvement qu'est La République en marche", a déclaré M. Castaner sur France 2.
"Je lui ai dit que nous étions dans un contexte où tout cela n'était pas compatible, et de toutes façons il serait empêché de faire son travail dans de bonnes conditions", a poursuivi le patron du parti présidentiel, en se disant "attristé de cette situation".
"Je souhaite qu'il puisse s'apaiser, s'excuser et se réengager en politique mais pas sur des fonctions aussi exposées que celles de porte-parole", a encore déclaré M. Castaner.
Dans certains de ses tweets, depuis effacés, M. Nezzar injuriait des personnalités comme Valérie Pécresse, Alain Juppé ou encore Jean-François Copé. M. Nezzar, professeur d'économie à l'université Paris Dauphine, avait depuis exprimé ses regrets.
"Afin de préserver notre mouvement, mais aussi mes proches, j'ai indiqué à Christophe Castaner ma décision de démissionner de mes fonctions", a-t-il finalement annoncé lundi soir.
L'intégrale du 6 novembre 2025