Démissions: « une véritable Bérézina » pour Macron, selon Philippot
Les multiples démissions du gouvernement, dont celle de François Bayrou, s'apparentent à "une véritable Bérézina" pour Emmanuel...

Démissions: « une véritable Bérézina » pour Macron, selon Philippot

Les multiples démissions du gouvernement, dont celle de François Bayrou, s'apparentent à "une véritable Bérézina" pour Emmanuel...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les multiples démissions du gouvernement, dont celle de François Bayrou, s'apparentent à "une véritable Bérézina" pour Emmanuel Macron qui "agit contraint et forcé", a jugé mercredi le vice-président du Front national (FN) Florian Philippot.

"J'ai le sentiment que ce qui devait être au départ un simple remaniement technique, classique au lendemain des législatives se transforme en véritable Bérézina pour ce gouvernement et pour Emmanuel Macron lui-même", a réagi M. Philippot sur franceinfo.

"On nous avait promis de nouvelles pratiques, la moralisation, les enquêtes qui allaient nous permettre d'avoir des gouvernements merveilleux", a-t-il ironisé.

"Bérézina, car on sort quand même d'élections législatives qui ont connu un taux d'abstention absolument historique, un manque d'adhésion manifeste alors qu'il vient d'être élu, ce qui est quand même un énorme problème pour l'exécutif et pour Emmanuel Macron", a-t-il poursuivi.

"En réalité, M. Macron agit contraint et forcé", a ajouté M. Philippot.

Pour le député européen, "il reste Mme (Muriel) Pénicaud dans ce gouvernement qui à mon avis ne pourra pas rester puisqu'elle est elle-même citée dans l’affaire des appels d'offre de Havas".

L'enquête sur l'organisation d'un déplacement d'Emmanuel Macron, alors ministre, à Las Vegas en janvier 2016 s'est accélérée mardi avec une série de perquisitions au siège du groupe Havas et de l'agence Business France, accusée de favoritisme dans cette affaire et dirigée à l'époque par l'actuelle ministre du Travail.

Par ailleurs, "la nomination de Richard Ferrand à la tête du groupe la République en marche à l'Assemblée nationale me paraît peu tenable", a jugé M. Philippot.

Lundi, M. Macron a demandé à Richard Ferrand, qui fait l'objet d'une enquête préliminaire pour une transaction immobilière impliquant son épouse, de quitter le gouvernement pour prendre la tête du groupe REM au Palais-Bourbon.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le