Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
Denormandie reproche à Mélenchon d’avoir “trahi la République”
Par Public Sénat
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Le ministre du Logement Julien Denormandie a reproché mercredi à Jean-Luc Mélenchon d'avoir "trahi la République", le chef de file de La France Insoumise ayant condamné la fermeture de la cagnotte de soutien pour l'ex-boxeur soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes.
Jean-Luc Mélenchon "a trahi la République", a estimé M. Denormandie sur Franceinfo.
"Ce responsable politique (...) qui insulte les juges, qui appelle au final à casser du flic, parce qu'il soutient ceux qui cassent du flic, au final c'est une trahison républicaine", a-t-il poursuivi.
Le leader de La France Insoumise avait condamné mardi la fermeture de la cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes samedi à Paris lors de la manifestation des "gilets jaunes".
"Le but de ceux qui veulent interdire cette collecte est de détruire la famille aussi. Honte à eux", avait-il tweeté.
"Les propos de responsables politiques comme Jean-Luc Mélenchon sur ces cagnottes, ils sont scandaleux", a jugé M. Denormandie, qualifiant également la cagnotte de "véritable scandale".
Le ministre du Logement a critiqué les réactions "des oppositions", notamment "le silence assourdissant de Laurent Wauquiez", président du parti Les Républicains.
La cagnotte de soutien à M. Dettinger a rencontré un vif succès avant d'être close mardi devant le tollé suscité par l'initiative.