Des élus écologistes de Paris vont porter plainte pour « injure publique » contre Campion
Des élus écologistes de Paris et le parti Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) ont annoncé mercredi qu'ils allaient porter plainte...

Des élus écologistes de Paris vont porter plainte pour « injure publique » contre Campion

Des élus écologistes de Paris et le parti Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) ont annoncé mercredi qu'ils allaient porter plainte...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Des élus écologistes de Paris et le parti Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) ont annoncé mercredi qu'ils allaient porter plainte contre le forain Marcel Campion, après la diffusion d'une vidéo où ce dernier tient des propos homophobes et qualifie les écologistes de "merde".

Dans cet enregistrement, exhumé par le Journal du dimanche, M. Campion, opposé à la mairie de Paris pour la tenue du marché de Noël, qualifiait les écologistes du Conseil de la ville de "vers de terre" et de "merde" qu'on "peut écraser".

"Ces propos injurieux à l'égard des élus visés, en l'espèce Mme Anne Souyris et M. David Belliard, coprésidents du groupe Écologiste de Paris, et M. Jérôme Gleizes, conseiller de Paris, ne sauraient demeurer impunis", écrivent les requérants dans un communiqué, annonçant qu'ils avaient donné mandat à leur avocat pour déposer plainte "pour des faits d'injure publique".

Dans cette vidéo datant de janvier, Marcel Campion s'en prend également à des responsables ouvertement homosexuels de la mairie de Paris, dont l'ex-premier adjoint Bruno Julliard, qui vient de démissionner.

Bruno Julliard, ainsi que l'association SOS Homophobie, ont annoncé dès dimanche leur intention de porter plainte pour homophobie contre le forain. Mercredi, M. Julliard continuait d'étudier les moyens de mener une action judiciaire.

La mairie de Paris, qui avait également envisagé une plainte, a pour sa part renoncé à engager des poursuites, estimant qu'elle n'était pas directement visée, a-t-on appris de source proche de la mairie.

Le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) Frédéric Potier a, quant à lui, saisi le procureur de la République.

Partager cet article

Dans la même thématique

Des élus écologistes de Paris vont porter plainte pour « injure publique » contre Campion
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Des élus écologistes de Paris vont porter plainte pour « injure publique » contre Campion
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le