Politique
Une réunion des parlementaires soutiens du gouvernement est prévue avec Matignon mercredi 27 août prochain pour préparer l’examen du prochain budget. François Bayrou espère ensuite convaincre les députés socialistes de ne pas censurer.
Le
Par Public Sénat
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Après la présentation en Conseil des ministres du budget 2019, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a détaillé le projet de loi de finances devant la Commission des finances du Sénat, ce lundi, après l’avoir fait à l’Assemblée.
Face aux grincheux qui estiment que la réduction du déficit et des dépenses ne vont pas assez vite, il a rappelé, comme le faisait avant lui François Hollande, la situation dont l’exécutif a hérité. Il ne s’est pas privé de remonter (et donc de critiquer) jusqu’au quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il était pourtant lui-même ministre à cette époque. Certes, à l’Agriculture et aux Affaires européennes.
« De 2007 à 2017, la dette publique est passée de 64% à 98% du PIB. Voilà la réalité. De 2007 à 2017, la dépense publique est passée de 52 à 55% de la richesse nationale. Voilà la réalité. Et de 2007 à 2017, les prélèvements obligatoires sont passés de 42% à plus de 45% du PIB » a rappelé le locataire de Bercy.
« Nous, nous inversons cette tendance » s’est-il enorgueilli. « Le cap fixé sera tenu : cinq points de dette publique en moins, trois points de dépenses publiques en moins et un point de prélèvements obligatoires en moins. Voilà le cap auquel nous nous sommes astreints » affirme Bruno Le Maire. Il en veut pour preuve : « La France est sortie de la procédure pour déficit public excessif ». Et si la croissance ne repart pas, ce sera à cause de Nicolas Sarkozy et François Hollande aussi ?
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