Dîners de Rugy: Guerini en appelle à la déontologue de l’Assemblée nationale
Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a estimé jeudi que la déontologue de l'Assemblée nationale devra se pencher sur...

Dîners de Rugy: Guerini en appelle à la déontologue de l’Assemblée nationale

Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a estimé jeudi que la déontologue de l'Assemblée nationale devra se pencher sur...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a estimé jeudi que la déontologue de l'Assemblée nationale devra se pencher sur les dîners organisés par François de Rugy lorsqu'il était président de la chambre basse du parlement.

"Si ce sont des dîners strictement privés, alors il faut rembourser, ce n'est pas normal d'utiliser les moyens de l'Assemblée nationale pour des dîners privés, mais François de Rugy a donné des éléments indiquant que c'étaient des dîners dans le cadre de ses fonctions. Dans ce cas, il est légitime de pouvoir réceptionner les personnalités", a jugé M. Guerini sur France 2.

Il a toutefois noté qu'"il y a une déontologue à l'Assemblée nationale; à elle de regarder les choses".

Doit-elle éplucher les listes d'invités ? "Oui, je pense que dès lors qu'il y a une polémique, il faut de la transparence et la bonne manière de faire c'est avec la déontologue de l'Assemblée nationale", a-t-il dit.

"La bonne pratique, c'est de juger sur pièces et sur place", a-t-il estimé, faisant valoir que "chacun a le droit de se justifier, d'avoir une présomption d'innocence". "Je me méfie toujours de ces enquêtes, ces tribunaux médiatiques d'une certaine façon, qui, à la première photo, ont déjà fait le jugement", a-t-il ajouté.

Pour la porte-parole de LREM Aurore Bergé, "des faits sont avancés" et doivent être vérifiés. "J'entends que ça puisse être fait par une autorité indépendante, c'est pour ça qu'on a mis en place une déontologue à l'Assemblée nationale", a-t-elle déclaré sur France Info. "Il y a différentes versions et (...) c'est à une autorité indépendante de dire ce qui s'est réellement passé", a-t-elle insisté.

"Quand il y a un doute, il faut s’en remettre au droit et à la déontologie", a également estimé le candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux sur RMC et BFMTV. Mais "je crois, et je suis même certain, qu’il n’y a rien d'illégal ds ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.

Mis en cause mercredi pour l'organisation de réceptions fastueuses à l'Hôtel de Lassay alors qu'il présidait l'Assemblée nationale, François de Rugy a assuré qu'il n'y avait pas eu de "dîners entre amis", mais seulement des réceptions dans le cadre d'un "travail de représentation" requis par ses fonctions.

M. de Rugy, aujourd'hui ministre de l'Ecologie, garde pour l'heure "la confiance" d'Emmanuel Macron, a souligné la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

ggy-dch/ib/shu

Partager cet article

Dans la même thématique

Dîners de Rugy: Guerini en appelle à la déontologue de l’Assemblée nationale
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le