Direction de LREM: Ferrand prédit Castaner ou Griveaux
Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand juge que le mouvement "doit avoir un visage" et "pense" que...

Direction de LREM: Ferrand prédit Castaner ou Griveaux

Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand juge que le mouvement "doit avoir un visage" et "pense" que...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand juge que le mouvement "doit avoir un visage" et "pense" que celui qui va diriger le parti présidentiel sera Christophe Castaner ou Benjamin Griveaux.

"Ce qui est dit dans nos statuts, c'est que le mouvement doit être gouverné par un délégué général ou des délégués généraux (...) Moi, je pense que notre mouvement doit avoir un visage", a déclaré Richard Ferrand lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.

A la question de savoir si la direction du mouvement se jouerait entre Christophe Castaner ou Benjamin Griveaux, M. Ferrand a répondu "je pense, oui", se refusant à désigner un favori.

"Les deux sont bien", a-t-il jugé. "Très honnêtement, que ce soit Benjamin Griveaux ou Christophe Castaner", s'ils sont effectivement candidats, "les deux ont toutes les aptitudes, toute légitimité (...) pour être aujourd'hui le premier responsable du mouvement".

"Forcément" l'un ou l'autre qui prendrait la tête du parti "manquerait au gouvernement", a-t-il encore dit en réponse à une question. M. Castaner est porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat en charge des Relations avec le Parlement et M. Griveaux secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie.

Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, souvent cité lui aussi, a annoncé pour sa part jeudi qu'il n'était pas candidat.

M. Ferrand a également écarté l'idée d'être candidat, se disant "assez occupé" par la présidence du groupe à l'Assemblée.

"Moi, je suis très, très fier de mon groupe", a-t-il d'ailleurs assuré. "C'est un groupe qui ressemble à la France", "avec des collègues qui ont de l'impatience à agir, de l'enthousiasme à porter le projet d'Emmanuel Macron et une certaine spontanéité qui fait que les choses sont rafraichissantes".

"C’est la liberté dans le débat, c'est la co-construction permanente et c'est l'unité dans l’action et dans le vote", a-t-il vanté. "C'est ça La République en marche et il va falloir s'y habituer".

Partager cet article

Dans la même thématique

Direction de LREM: Ferrand prédit Castaner ou Griveaux
3min

Politique

Industrie : « Il y a une logique presque stratégique de la part de la Chine de vouloir attaquer des pans entiers de notre économie », prévient Sébastien Martin 

Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin alerte sur la menace que fait peser la Chine sur l’industrie française. Le ministre plaide notamment pour un renforcement de la protection des entreprises européennes afin de développer les filières industrielles.

Le

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Direction de LREM: Ferrand prédit Castaner ou Griveaux
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le