Droit des femmes : « un budget historiquement haut » selon Marlène Schiappa

Droit des femmes : « un budget historiquement haut » selon Marlène Schiappa

La secrétaire d‘État à l’égalité entre les femmes et les hommes était l’invité de Territoires d’Infos. Balayant les critiques sur le manque de moyens alloués aux droits des femmes, elle revendique « un budget historiquement haut. »
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos, Marlène Schiappa vante le budget alloué à son secrétariat d’État. Répondant aux critiques du sénateur PCF Pierre Laurent sur l’absence d’un ministère de plein exercice et sur l’insuffisance de moyens pour les droits des femmes, elle revendique « un budget historiquement haut. » En juillet dernier, le gel du budget 2017 avait ému les associations féministes. Un décret annonçait un coup de rabot de 7,5 millions d’euros, soit une baisse de 25 % du budget à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Marlène Schiappa met en avant la hausse de son budget pour l’année 2018, « le budget du droit des femmes atteint près de 30 millions ce qui est le seuil le plus haut qui n’ait jamais été atteint et il sera exécuté intégralement et il est sanctuarisé pour toute la durée du quinquennat. » En effet, la dotation budgétaire du ministère des droits des femmes était de 20,3 millions d’euros en 2012, celle du secrétariat d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes est de 29,8 millions d’euros. La secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes précise que « les autres ministères sont mis à contribution. » Le tour de France de l’égalité est « en très grande partie pris en charge par Matignon. »

Dans la même thématique

La commission mixte paritaire sur la loi d’orientation agricole est conclusive.
6min

Politique

Loi d’orientation agricole : en commission mixte paritaire, députés et sénateurs s’accordent sur un texte proche de celui voté au Sénat

À peine voté au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole a fait l’objet d’un compromis en commission mixte paritaire. La nouvelle version du texte laisse la part belle à plusieurs mesures introduites par les sénateurs, notamment le principe de « non-régression » de la souveraineté alimentaire et la dépénalisation de certaines atteintes à la biodiversité. L’opposition dénonce un débat « au pas de charge ».

Le

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions
7min

Politique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions

Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.

Le

Droit des femmes : « un budget historiquement haut » selon Marlène Schiappa
3min

Politique

Finances publiques : « Ce qui va être nouveau, c'est l’association que nous allons avoir des parlementaires », assure la ministre des comptes publics 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.

Le

Droit des femmes : « un budget historiquement haut » selon Marlène Schiappa
5min

Politique

LR : la campagne de Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence du parti officiellement lancée

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le