Politique
Invité de la matinale de Public Sénat, le porte-parole du PS et président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel appelle à la démission du Premier ministre s’il a une forme d’omerta autour de Notre-Dame de Bétharram.
Le
Par Alice Bardo
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Tour à tour, Le Parisien puis Libération ont publié des documents révélant, selon leurs informations, des «pistes » explosives de la réforme du droit du travail. Côté gouvernement, on récuse tout « plan caché », ce qu’a confirmé Jean-Louis Bourlanges.
Le candidat Modem pour REM aux législatives a ensuite défendu la méthode employée par l’exécutif pour faire passer sa réforme, à savoir le recours aux ordonnances. « Un équilibre politique assez subtil entre l’initiative gouvernementale et le rôle du Parlement », estime-t-il. À titre de comparaison, il se réfère à l’adoption de la loi El-Khomri, pour laquelle le gouvernement a « pris par surprise » les électeurs.
Il considère également que, contrairement à l’utilisation du 49-3, la procédure par ordonnances est « normale » et « ne court-circuite pas le Parlement ». Cette méthode permet un dialogue très approfondi avec les syndicats », a-t-il ajouté. Et de conclure : « Entre l’habilitation et la ratification, les syndicats et le gouvernement pourront dire comme les gens qui s’aiment : enfin seuls. »
Autre réforme, celle de l’éducation défendue par Jean-Michel Blanquer, qui a présenté sa feuille de route dans Le Parisien ce jeudi. Un « spécialiste remarquable » de la problématique du décrochage scolaire, qui fait « extrêmement attention à toutes les enquêtes théoriques et surtout empiriques sur (s)es causes ».
Parmi les mesures proposées par le ministre de l’Éducation : « autoriser à nouveau le redoublement », qui est quasiment interdit depuis 2015. « Ce que dit M. Blanquer, c’est que dans certains cas, très limités, le redoublement peut être la moins mauvaise solution », justifie Jean-Louis Bourlanges, qui invite toutefois à « inventer des filières de réadaptation pour les gens en situation de pré-décrochage »
Le ministre de l’Éducation a également annoncé la fin des devoirs à la maison pour la rentrée 2017, grâce à la mise en place d’un dispositif nommé « Devoirs faits ». Celui-ci prendrait la forme d’une « étude dirigée » à l’école, encadrée par des enseignants volontaires ainsi que des intervenants extérieurs. Une mesure à laquelle souscrit le candidat dans la 12e circonscription des Hauts-de-Seine, qui pointe « l’inégalité des situations des enfants devant les devoirs ».
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