Du Louvre à Abou Dhabi, au prêt de la Joconde aux États-Unis : le soft power à la française

Du Louvre à Abou Dhabi, au prêt de la Joconde aux États-Unis : le soft power à la française

Ce n'est pas la première fois que la France prête ses œuvres à des fins de rapprochement, déjà en 1962, la Joconde, fait rarissime était prêtée aux Américains.
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L’autre info dans le rétro, nous amène à Abou Dhabi pour l‘ouverture de l’antenne du Louvre en présence du président Emmanuel Macron, avec des chefs-d’œuvre sortis des réserves du musée. Loin des polémiques du lancement du projet, sous la présidence de Jacques Chirac en 2007, il y a une certaine fierté à célébrer la grandeur de l’art, et du rayonnement français, sans oublier les intérêts économiques et diplomatiques au Moyen-Orient.

Cette diplomatie culturelle n’est pas nouvelle. Déjà en 1962, la Joconde est envoyée aux États-Unis comme une ambassadrice, en grande pompe.

Le soft power à la française

Des policiers, une escorte et le paquebot France…De Gaulle représenté par le grand ministre de la culture André Malraux, Emmanuel Macron, deux époques, mais une continuité dans la politique culturelle. Une manière de faire de la diplomatie et d’afficher un rapprochement par de grandes expositions. Le fameux « soft power ».

Mais ne nous y trompons pas, dès l’année suivante De Gaulle n’hésitait pas à modifier ses choix et contre la volonté américaine, à rejeter l’entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun, puis en 1966 à quitter le commandement intégré de l’OTAN. Dans le cas du « Louvre des sables », les œuvres sont prêtées pour au moins deux ans.

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