Dupont-Aignan veut qu’en 2019 le « cri légitime » des « gilets jaunes » soit entendu
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a souhaité lundi que le "cri légitime" des "gilets jaunes" soit entendu...

Dupont-Aignan veut qu’en 2019 le « cri légitime » des « gilets jaunes » soit entendu

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a souhaité lundi que le "cri légitime" des "gilets jaunes" soit entendu...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a souhaité lundi que le "cri légitime" des "gilets jaunes" soit entendu en 2019, en présentant ses vœux aux côtés de militants de ce mouvement à Auxerre, dans l'Yonne.

"Quelles que soient leur origine sociale, leur appartenance politique", les "gilets jaunes" "incarnent le réveil de la nation française" et "d'un peuple qui, à juste raison, ne supporte plus l'injustice et veut tout simplement pouvoir vivre de son travail", a déclaré M. Dupont-Aignan, un badge des "gilets jaunes" accroché au revers de sa veste, dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.

Alors que le président Emmanuel Macron doit adresser ses vœux aux Français à 20H00, le député de l'Essonne estime que "la France est à la croisée de chemins".

"Soit le gouvernement étouffe, par de fausses mesures et la propagande, les +gilets jaunes+ et alors la désespérance populaire mènera le pays au chaos. Soit nous entendons en 2019 ce cri légitime des +gilets jaunes+, nous mettons en œuvre leurs propositions de bon sens, pour plus de justice et plus de démocratie", plaide l'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

Pour lui, "tout a été fait pour salir ce mouvement" mais "malgré les manipulations du gouvernement, (...) trois quarts des Français (s'y) reconnaissent".

M. Dupont-Aignan, qui conduira une liste aux élections européennes de mai, propose notamment de réindexer les pensions de retraite sur l'inflation, d'instaurer un référendum d'initiative citoyenne, de "(maitriser) l'immigration" et de "(fermer) les mosquées salafistes".

Partager cet article

Dans la même thématique

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

Dupont-Aignan veut qu’en 2019 le « cri légitime » des « gilets jaunes » soit entendu
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le