Échange entre Macron et un chômeur : « Le mépris n’est pas dans la parole du Président de la République » selon Julien Denormandie
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Julien Denormandie secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires a défendu Emmanuel Macron après son échange très critiqué avec un jeune chômeur.

Échange entre Macron et un chômeur : « Le mépris n’est pas dans la parole du Président de la République » selon Julien Denormandie

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Julien Denormandie secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires a défendu Emmanuel Macron après son échange très critiqué avec un jeune chômeur.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'échange entre Emmanuel Macron et un chômeur samedi, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux mais aussi dans l’opposition. Du travail, "je traverse la rue, je vous en trouve", a répondu  le président de la République à un jeune homme qui l'avait interpellé sur sa situation. Le Président est une nouvelle fois accusé de mépris. Julien Denormandie est revenu sur ces propos et a souhaité le défendre : « On dirait que le Président de la République a été méprisant en s’exprimant ainsi à ce jeune homme. Mais ou est le mépris ? Est-ce qu’i lest dans la bouche du Président qui dit a cette personne, sans langue de bois, je rencontre tous les jours des chefs d’entreprise qui souhaitent embaucher. Ou est-ce que le mépris est dans celles et ceux qui pendant des décennies ont fait en sorte que beaucoup de jeunes, par faute d’orientation, se retrouvent dans l’impossibilité de travailler. »

Le secrétaire d'État, fidèle d’Emmanuel Macron, préfère pointer le problème de l’orientation mais aussi l’attitude de l’opposition après cet échange : « Le problème vient de l’orientation. J’insiste, le mépris n’est pas dans la parole du Président mais le mépris est dans toutes ces oppositions qui se servent des paroles pour critiquer le Président. Le scandale est qu’on ait laissé dériver pendant des années un système où l’orientation n’était pas à la hauteur. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le