Alors que nombre d’éditorialistes décrivent un Premier ministre qui peine à trouver sa place, Gérard Larcher, estime que « sa tâche n’est pas facile parce qu’il n’est pas le patron d’une majorité parlementaire. » Édouard Philippe devrait se voir signifier son exclusion des Républicains demain et ne souhaite pas pour autant rejoindre La République en marche.
Pour Gérard Larcher, les macron-compatibles issus de ses rangs « ont de fait quitté leur formation politique. » Il souligne par ailleurs que « le Premier ministre soutenait la liste concurrente dans mon département des Yvelines, il était même en photo, ça ne m’a pas du tout gêné. »
« Je pense que ne pas avoir (la) barre sur la majorité parlementaire, je pense à l’Assemblée nationale, c’est quelque part une nouvelle composition » « des relations avec le parlement » estime le président du Sénat. Et de lâcher une métaphore maritime « j’ai l’impression que ça vacille beaucoup mais on parle de yacht » en référence à la polémique autour de la réforme de l’ISF qui prévoit d'exonérer les biens de luxe.