Édouard Philippe « n’est pas le patron d’une majorité parlementaire » déclare Gérard Larcher

Édouard Philippe « n’est pas le patron d’une majorité parlementaire » déclare Gérard Larcher

Invité de la matinale Territoires d’Infos, le président du Sénat s’est exprimé sur la stature du Premier ministre. Édouard Philippe peine à sortir de l’ombre d’un président qualifié de jupitérien. 
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que nombre d’éditorialistes décrivent un Premier ministre qui peine à trouver sa place, Gérard Larcher, estime que « sa tâche n’est pas facile parce qu’il n’est pas le patron d’une majorité parlementaire. » Édouard Philippe devrait se voir signifier son exclusion des Républicains demain et ne souhaite pas pour autant rejoindre La République en marche.

Pour Gérard Larcher, les macron-compatibles issus de ses rangs « ont de fait quitté leur formation politique. » Il souligne par ailleurs que « le Premier ministre soutenait la liste concurrente dans mon département des Yvelines, il était même en photo, ça ne m’a pas du tout gêné. »

« Je pense que ne pas avoir (la) barre sur la majorité parlementaire, je pense à l’Assemblée nationale, c’est quelque part une nouvelle composition » « des relations avec le parlement » estime le président du Sénat. Et de lâcher une métaphore maritime « j’ai l’impression que ça vacille beaucoup mais on parle de yacht » en référence à la polémique autour de la réforme de l’ISF qui prévoit d'exonérer les biens de luxe.  

Dans la même thématique

Édouard Philippe « n’est pas le patron d’une majorité parlementaire » déclare Gérard Larcher
5min

Politique

LR : la campagne pour la présidence du parti officiellement lancée pour Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le