Edouard Philippe : « Notre objectif, améliorer la qualité du service » de la SNCF
Lors des questions au gouvernement au Sénat, le Premier ministre Edouard Philippe a défendu la politique de son gouvernement et notamment sa réforme de la SNCF.

Edouard Philippe : « Notre objectif, améliorer la qualité du service » de la SNCF

Lors des questions au gouvernement au Sénat, le Premier ministre Edouard Philippe a défendu la politique de son gouvernement et notamment sa réforme de la SNCF.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors des questions au gouvernement, le Premier ministre, Edouard Philippe a été interpellé par

la sénatrice Éliane Assassi, présidente du groupe communiste, républicain citoyen et écologiste au Sénat. La sénatrice de Seine-Saint-Denis lui a demandé de « tenir compte de la  colère qui monte »  et l’a enjoint à « écouter, débattre et négocier », au moment où la France se trouve dans un climat social tendu.

 « J’ai toujours (…) exprimé le plus grand respect pour les libertés constitutionnellement garanties dont la liberté de faire grève » s’est défendu Edouard Philippe.

« J’ai toujours indiqué également qu’il serait (…)  irrespectueux de ne pas écouter cette immense majorité de Françaises et de Français, qui ont besoin de se déplacer avec le train et qui ne comprenne pas cette grève (…) Notre objectif (…) est, non pas de casser le service public, comme vous le dites parfois, mais au contraire de faire en sorte que dans le monde d’aujourd’hui, ouvert à la concurrence, la SNCF puisse continuer et peut-être plus encore,  améliorer la qualité du service qu’elle offre aux Français. Et cette qualité de service (…) se dégrade. » a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre a ensuite loué le modèle ferroviaire allemand dont il souhaite s’inspirer. 

Il  a également évoqué les grèves dans les universités et a condamné les violences s’y déroulant, renvoyant dos à dos l’extrême droite et l’extrême gauche.

Enfin, Edouard Philippe a plus spécifiquement parlé d’ « un mouvement qui conduit à remettre en cause, dans les amphithéâtres ou dans la rue, les résultats d’élections qui se sont tenues dans les urnes et qui parce qu’elles se sont tenues dans les urnes, doivent être respectées, au moins autant que les expressions publiques. ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Edouard Philippe : « Notre objectif, améliorer la qualité du service » de la SNCF
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le

Edouard Philippe : « Notre objectif, améliorer la qualité du service » de la SNCF
3min

Politique

Crise agricole : « Les agriculteurs ont le sentiment justifié que le gouvernement et l’Union européenne ne veulent plus que l’élevage français prospère »,  pointe Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RN à l’Assemblée nationale a salué le « mouvement populaire » des agriculteurs. Tandis que les abattages et les vaccinations se poursuivent et que la signature de l’accord du Mercosur n’a jamais été aussi proche, les actions des agriculteurs français redoublent d’intensité. Hier, plus de 80 actions ont été recensées sur l’ensemble du territoire.

Le

Edouard Philippe : « Notre objectif, améliorer la qualité du service » de la SNCF
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le