Pas encore officiellement lancée, la candidature de Gabriel Attal pour prendre la tête de Renaissance ne fait plus beaucoup de doute en interne. Une bataille d’ex-premiers ministres, face à Elisabeth Borne, déjà candidate, va s’engager, au risque de tomber dans la guerre des chefs. Mais certains, à commencer par Emmanuel Macron, prônent un accord pour avoir un seul candidat.
Education: pour le FN les propositions du ministre sont une “victoire”
Par Public Sénat
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La présidente du Front national Marine Le Pen a salué vendredi les propositions du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer qui sont, selon elle, "une victoire idéologique" mais aussi "politique" pour sa formation.
"Les discours de M. Blanquer sont (...) pour nous une victoire idéologique mais même maintenant une victoire politique", a déclaré Mme Le Pen lors d’une conférence de presse au siège de son parti.
Le ministre "reprend à son compte les idées du FN sur l’école: rythmes scolaires, retour aux fondamentaux, redoublements, refus de l’écriture inclusive, assouplissement de la réforme du collège, dictée quotidienne, méthode de lecture, fin du scandale du tirage au sort à l’université", a énuméré l’élue, en présentant aux côtés d’enseignants un Forum du FN sur l’éducation, initiative de son entreprise de refondation du parti lancée depuis son échec à la présidentielle.
"Beaucoup d’annonces de M. Blanquer étaient dans mon programme présidentiel, évidemment je ne peux que m’en féliciter", a-t-elle ajouté.
Mme Le Pen a toutefois dit espérer que le ministre "ira jusqu’au bout de sa logique et ne se contentera pas d’effets d’annonces et de mesures symboliques".
"L’engouement suscité autour de M. Blanquer, que l’on peut même qualifier de +phénomène Blanquer+, constitue une victoire idéologique notable pour le Front National et une défaite cuisante des sociologues et des pédagogistes qui avaient pourtant méthodiquement pris possession de l’institution scolaire", a-t-elle estimé.
"Depuis des décennies, notre école est malade, malade du pédagogisme, de l’égalitarisme, du laxisme et accessoirement du gauchisme, qui ont contaminé tous les aspects de la vie scolaire et universitaire", selon la dirigeante politique.
"La crise est considérable mais elle n’est malheureusement pas nouvelle. Ce qui est nouveau en revanche, c’est l’arrivée au ministère d’un personnage (M. Blanquer, NDLR) qui affiche une volonté de rupture et qui multiplie les annonces positives", a souligné la députée du Pas-de-Calais.
Mme Le Pen a estimé qu’"une des raisons de l’effondrement du niveau des élèves français (...) c’est l’ensemble des méthodes pédagogistes ahurissantes (...) mais aussi le poids considérable de l’immigration qui aujourd’hui est une entrave dans la maîtrise de la langue".